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    L’initiative Résilience économique de la BEI

    Lancée en 2016, l’IRE s’inscrit dans le cadre de la réponse apportée par l’Union européenne aux défis que représentent, dans les pays du voisinage méridional et les Balkans occidentaux, des situations telles que les déplacements forcés et les migrations, les épisodes de ralentissement économique, les crises politiques, les sécheresses et les inondations.

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    L’IRE crée des emplois et stimule la croissance économique dans la région grâce à des investissements dans des infrastructures de base et dans le développement du secteur privé. Elle est aussi susceptible de contribuer à la lutte contre les flux migratoires.

    L’IRE met à disposition un ensemble de prêts et de produits financiers innovants, tout en panachant des contributions de bailleurs de fonds et des financements de la BEI. Elle est mise en œuvre en étroite coopération avec les États membres de l’UE, la Commission européenne et d’autres partenaires. La Bulgarie, la Croatie, l’Italie, la Lituanie, le Luxembourg, la Pologne, le Royaume-Uni, la Slovaquie et la Slovénie ont été les premiers pays à y contribuer.

    Une action commune de l’UE

    L’initiative Résilience économique fait partie de la réponse commune de l’UE aux défis que représentent les déplacements forcés et les migrations. Elle est mise en œuvre en étroite collaboration avec les États membres de l’UE, la Commission européenne, les bailleurs de fonds et d’autres partenaires.

    La Bulgarie, la Croatie, l’Italie, la Lituanie, le Luxembourg, la Pologne, le Royaume-Uni, la Slovaquie et la Slovénie ont apporté des contributions essentielles à l’initiative Résilience économique.

    Pour changer la donne dans les pays partenaires, la BEI se base sur plus de trente ans d’expérience à l’appui de projets d’investissement dans la région. Compte tenu de l’urgence de la situation et de son importance pour l’UE, la BEI a commencé fin 2016 à renforcer son soutien à ces deux régions (voisinage méridional et Balkans occidentaux) dans le cadre de son propre engagement à l’égard de l’initiative Résilience économique. Avec l’arrivée des premières contributions de bailleurs de fonds vers la fin de l’année 2017, la Banque a aussi entamé la préparation de projets à fort impact, qui sont tributaires de l’appui des ressources des bailleurs de fonds.

    Vidéo : Renforcer la résilience économique dans les pays voisins de l’UE

    * Cette désignation est sans préjudice des positions sur le statut et est conforme à la résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies ainsi qu’à l’avis de la Cour internationale de justice sur la déclaration d’indépendance du Kosovo. Ci-après désigné Kosovo.
    ** La BEI commencera ses activités en Libye après la signature d’un accord-cadre avec le pays (en cours d’élaboration). À la suite des sanctions prises par l’UE en novembre 2011, la BEI a suspendu tous les décaissements et les contrats d’assistance technique relatifs aux projets en Syrie.
    *** Cette dénomination ne saurait être interprétée comme une reconnaissance d’un État de Palestine et est sans préjudice de la position de chaque État membre sur cette question.

    Les projets sur le terrain

    Voisinage méridional 

    Balkans occidentaux

     

    En bref

    Quels sont les domaines visés par les investissements ?

    L’initiative Résilience économique cible le secteur public comme le secteur privé pour soutenir :

    • les infrastructures durables et vitales, par des investissements dans des services comme l’eau propre, l’énergie et l’électricité, en particulier dans des régions où les besoins en infrastructures augmentent sous l’effet des migrations, mais également, par exemple, par l’amélioration de l’éducation, des soins de santé, des transports locaux et des services urbains ; 
    • l’essor du secteur privé, avec à la clé une multiplication des possibilités d’emploi, par exemple via un appui renforcé aux petites et très petites entreprises.

    L’initiative permet aussi à la banque de l’UE de fournir des services supplémentaires de conseil et d’assistance technique à l’appui des projets.

    Des investissements ont-ils déjà été approuvés ? Quelles en sont les incidences attendues ?

    Les investissements au titre de l’IRE vont bon train : à ce jour, 61 projets et 5,2 milliards d’euros de financements ont été signés dans le cadre de l’initiative, dont bien plus de la moitié pour le développement du secteur privé. À eux seuls, les prêts octroyés par l’intermédiaire de banques partenaires devraient bénéficier à plus de 11 800 PME et ETI, avec à la clé le maintien de plus de 221 000 emplois.

    Parmi les autres projets figurent des investissements à réaliser d’urgence dans la gestion des déchets et de l’eau, mais aussi dans des infrastructures essentielles concernant notamment les transports, l’énergie et la santé. Les opérations couvrent l’Égypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Palestine et la Tunisie dans le voisinage méridional, ainsi que l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Kosovo*, la Macédoine du Nord, le Monténégro et la Serbie dans les Balkans occidentaux.

    Comment l’initiative Résilience économique aidera-t-elle à relever les défis que représentent les migrations et les déplacements forcés ?

    Plus de deux millions de réfugiés sont actuellement accueillis dans les pays du voisinage méridional, et les pays des Balkans occidentaux sont devenus l’un des principaux axes migratoires vers l’Europe. L’initiative de la banque de l’UE, qui s’inscrit dans le cadre d’un effort commun de l’UE, aidera à remédier aux causes fondamentales des migrations et contribuera au développement durable en appuyant des projets ayant d’importantes retombées sociales et environnementales. Dans le droit fil des activités existantes de la Banque, les investissements viseront à créer des emplois pour les jeunes et les femmes et à soutenir l’action en faveur du climat.

    Dans la pratique, renforcer la résilience économique dans les pays d’accueil et de transit signifie créer des emplois et mettre en place les infrastructures nécessaires pour les populations locales ainsi que pour les populations déplacées. Les réfugiés peuvent aussi bénéficier, dans ce contexte, des possibilités qui leur sont données d’acquérir leur autonomie et de vivre dans la dignité.

    En outre, les investissements aux fins de la résilience économique peuvent contribuer à mieux préparer les régions aux futurs chocs extérieurs et, idéalement, favoriser également une plus grande stabilité dans les pays fragiles.

    Comment l’initiative Résilience économique s’intègre-t-elle dans les efforts déployés par l’UE pour relever les défis que représentent les migrations et les déplacements forcés ?

    Le Plan européen d’investissement extérieur (PEIE), convenu à la mi-2017, est une nouvelle approche de la manière dont l’UE soutient le développement durable et vise à sélectionner, préparer et soutenir des projets d’investissement en Afrique ainsi que dans les pays voisins de l’UE.

    L’initiative Résilience économique de la BEI vient compléter le Plan européen d’investissement extérieur. Garantir une coordination étroite et la complémentarité avec les initiatives de l’UE est une priorité absolue. En réalité, le rôle important joué par la BEI dans le PEIE garantit qu’ils travaillent main dans la main. L’initiative Résilience économique fait partie de la réponse commune de l’Europe à la crise migratoire et des réfugiés, avec pour objectif de remédier aux causes à plus long terme des flux migratoires. La BEI continuera d’avoir recours aux différents soutiens apportés par le PEIE et sera l’un des partenaires mettant en œuvre la nouvelle garantie de l’UE offerte via le Fonds européen pour le développement durable (FEDD).

    Quels seront les besoins de la BEI pour mener à bien ce plan ambitieux ?

    Pour mettre en œuvre l’initiative Résilience économique dans son intégralité, la BEI a besoin :

    • d’une garantie de l’UE appropriée pour couvrir les risques à la fois politiques et commerciaux de ses opérations de prêt dans les pays admissibles du voisinage méridional et des Balkans occidentaux ;
    • de ressources provenant des bailleurs de fonds, qui seront utilisées à des fins de subventions à l’investissement, d’assistance technique et d’autres formes de financements concessionnels, ainsi que de financement d’impact.

    Contribuer à l’initiative Résilience économique

    Afin de relever les défis communs auxquels sont confrontés les pays voisins de l’UE et de fournir les financements concessionnels nécessaires pour mettre en œuvre les investissements ambitieux inclus dans la réserve de projets de l’initiative Résilience économique, la BEI travaille en partenariat avec la communauté internationale des bailleurs de fonds. Les ressources sont conservées dans un fonds spécial, le Fonds pour l’initiative Résilience économique ou ERIF, pour Economic Resilience Initiative Fund.

    En contribuant à l’ERIF, les bailleurs de fonds peuvent exercer un impact direct sur le quotidien des migrants et des populations locales dans les pays d’accueil et de transit des régions du voisinage méridional et des Balkans occidentaux.

    Quel est l’état d’avancement de la collecte de ressources pour le Fonds IRE ?

    La Bulgarie, la Croatie, l’Italie, la Lituanie, le Luxembourg, la Pologne, le Royaume-Uni, la Slovaquie et la Slovénie ont annoncé leur contribution, signalant que le moment est désormais venu d’utiliser les ressources du Fonds IRE pour accélérer les investissements à fort impact destinés à créer de nouvelles perspectives et à renforcer la résilience économique dans ces régions. Ils permettront d’améliorer la vie quotidienne des populations et l’environnement économique, non seulement dans les localités dont sont originaires de nombreux migrants, mais aussi dans les localités d’accueil et de transit.

    Cette contribution vient s’ajouter aux financements déjà disponibles, dont une contribution de la BEI de 90 millions d’euros à l’appui de l’assistance technique pour aider au lancement des projets.