L’engagement de la Banque dans le secteur de l’énergie s’articule autour de quatre programmes :
- mobiliser les investissements en faveur de l’efficacité énergétique afin de soutenir le nouvel objectif de l’UE au titre de la directive de l’UE relative à l’efficacité énergétique, notamment en ce qui concerne la rénovation des bâtiments ;
- décarboner l’approvisionnement énergétique par un soutien accru aux énergies renouvelables, dans l’optique d’atteindre une part de 32 % d’énergies renouvelables dans l’ensemble de l’UE d’ici à 2030. Ce soutien vise l’électricité d’origine renouvelable, mais également la production de gaz à faible teneur en carbone (par exemple, l’hydrogène ou le biogaz) et de chaleur à partir de sources renouvelables (biomasse, géothermie) ;
- soutenir l’innovation et les infrastructures énergétiques innovantes notamment la production décentralisée d’énergie, le stockage de l’énergie et l’électromobilité ;
- assurer les investissements dans le réseau électrique, le cas échéant, afin de permettre l’intégration de sources d’énergie nouvelles et diversifiées, telles que les énergies éolienne et solaire, et de renforcer les interconnexions transfrontalières.
Conformément à sa nouvelle politique de prêt dans le secteur de l’énergie, la BEI n’examinera plus de nouveaux financements à l’appui de projets énergétiques qui recourent sans dispositif d’atténuation aux combustibles fossiles, gaz naturel y compris. Par cette décision, elle est devenue la première institution financière internationale à abandonner le financement de projets axés sur les combustibles fossiles et à concentrer son soutien sur des projets pleinement conformes à l’Accord de Paris.
En 2020, les prêts de la Banque ont contribué à la construction de quelque 29 113 km de lignes électriques et à la production de 10 102 MW d’électricité, dont plus de 83 % à partir d’énergies renouvelables. Découvrez les différentes manières dont la BEI finance un bouquet énergétique plus neutre en carbone