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    Rapport 2021 de la BEI sur le développement

    Notre rapport SOLUTIONS MONDIALES, PARTENARIATS INTERNATIONAUX souligne comment nos initiatives en matière de développement et de partenariats contribuent à la prospérité dans des endroits partout dans le monde revêtant un caractère prioritaire pour l’Union européenne.

    Avant-propos du président

    La crise climatique, les déplacements massifs de population et la dimension internationale de la pandémie de COVID-19 nous rappellent que nous ne pouvons pas relever à nous seuls les défis auxquels nous faisons face – nos solutions doivent être mondiales. La Banque européenne d’investissement est au cœur des efforts déployés par l’UE pour transformer les initiatives politiques prises par l’Europe en véritables solutions de développement sur le terrain. Ce rapport donne un aperçu des projets et initiatives essentiels que nous menons dans toutes les régions du monde qui revêtent un caractère prioritaire pour l’Union européenne, tout en fournissant des données et un éclairage sur leur impact et sur leur contribution à une architecture européenne renforcée pour le développement grâce à une série d’essais rédigés par des experts.

    Bras financier de l’Union européenne et seule banque de développement détenue entièrement et exclusivement par les États membres de l’UE, la Banque européenne d’investissement confère à l’Union européenne l’autonomie stratégique nécessaire pour agir rapidement et à grande échelle.

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    C’est ce qui a été mis en lumière par notre contribution massive et immédiate à la riposte de l’Union européenne face au COVID-19, pilotée par la Commission européenne dans le cadre de l’équipe d’Europe. Maintenant que des vaccins contre le coronavirus sûrs et efficaces sont disponibles – nous avions investi en soutien du tout premier qui a été approuvé –, il est essentiel que les économies à faible revenu ne soient pas laissées de côté. Le concours de 600 millions d’euros que nous avons apporté à l’initiative COVAX en partenariat avec la Commission européenne représente le soutien le plus important que nous ayons jamais accordé dans le domaine de la santé publique.

    En mettant l’accent sur une relance verte post-COVID-19, nous n’avons jamais perdu de vue le défi à long terme que sont les changements climatiques, que ce soit dans le cadre de nos investissements ou de l’élaboration de nouveaux instruments. Lorsque nous avons inventé les obligations vertes il y a plus de dix ans, nous savions que cette innovation remarquable n’était que le début d’un long chemin. Alors même que nous sommes en train de développer un marché entièrement nouveau pour les obligations pour le développement durable, nous continuons à œuvrer pour assurer la transparence et la responsabilité s’agissant des investissements verts à l’échelle mondiale.

    Active dans plus de 140 pays, la BEI est depuis longtemps une pierre angulaire de l’architecture européenne du financement du développement. En Afrique, nous avons atteint des niveaux de prêts records en 2020, avec la signature de 5 milliards d’euros de financements, dont la moitié avec le secteur privé. Nos investissements en Afrique subsaharienne ont été effectués pour plus de 70 % dans les pays les moins avancés et les États fragiles.

    Les articles que des experts ont rédigés pour ce rapport nous rappellent que nous ne cessons d’ajuster notre approche pour nous adapter et faire face à l’évolution des priorités stratégiques de l’UE et pour renforcer l'impact, l'efficience et l'efficacité de nos opérations. C’est dans cet esprit que nous poursuivons la spécialisation de nos activités à l’extérieur de l’Union européenne. Nous voulons mettre davantage de banquiers et d’ingénieurs à la disposition des délégations de l’UE afin de renforcer encore la valeur ajoutée de l’Union européenne sur le terrain, d’accroître la visibilité de l’UE et, en fin de compte, d’avoir un impact plus significatif sur le développement. Cette réorganisation vise à maximiser l’incidence et la visibilité de l’UE par l’intermédiaire d’un partenaire de financement du développement œuvrant exclusivement au service de l’UE et doté d’un savoir-faire technique qui permet d’appuyer et de concrétiser les priorités de l’UE et des pays partenaires, notamment en matière de climat, de santé, de migration, d’égalité de sexes et de transformation numérique.

    La Banque européenne d’investissement, par ses investissements, permet de faire le pont entre les politiques de l’UE et les projets sur le terrain. Nous sommes présents dans la quasi-totalité des pays africains, dans les pays des Balkans occidentaux en voie d’adhésion à l’UE, dans les pays voisins du Sud et de l’Est de l’UE et ailleurs dans le monde, et nous mettons à profit notre compétence sectorielle inégalée pour contribuer à la mise en œuvre d’investissements qui luttent contre la pauvreté, les maladies et la dégradation de l’environnement.

    Nos projets répondent à la demande de plus en plus forte d’un partenariat plus solide entre l’Europe et le monde. Nous sommes déterminés à œuvrer pour améliorer le quotidien, main dans la main.

    Werner Hoyer

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    COVID-19

    Climat et environnement

     

    Égalité des sexes et inclusion

    Petites entreprises et microfinancement

    Impact

    La Banque européenne d’investissement soutient des projets dans le monde entier qui améliorent véritablement la vie des populations. Nos concours changent également la donne s’agissant de la réussite des projets eux-mêmes. C’est pourquoi nous évaluons rigoureusement leurs résultats tout au long du cycle des projets. C’est aussi la raison pour laquelle nous analysons notre apport à chaque projet sur le plan des avantages financiers, de l’effet catalyseur et du soutien technique.

    Pour obtenir un tableau aussi complet que possible, nous combinons trois approches pour évaluer notre impact. Pour chaque projet, nous réalisons un suivi des résultats et de notre contribution. Pour certains projets et instruments, nous élaborons également des études approfondies afin d’obtenir une vision plus détaillée de notre impact. Enfin, nous recourons à la modélisation macroéconomique pour mieux comprendre l’incidence économique au sens large de nos prêts.

    Téléchargez l’intégralité de notre rapport sur le développement au format PDF pour accéder à un grand nombre de données et à un examen détaillé :

    • de la méthode selon laquelle nous évaluons les résultats et l’impact ;
    • des résultats que nous attendons de nouveaux projets ;
    • de notre contribution à de nouveaux projets ;
    • de notre calcul de l’empreinte carbone ;
    • de notre modélisation de l’impact macroéconomique ;
    • des résultats des projets menés à terme ;
    • d’études d’impact approfondies ;
    • des volumes globaux de prêts.

    Postface des vice-présidents chargés du développement

    Ambroise Fayolle et Thomas Östros
    Vice-présidents chargés du développement

    Tout est intimement lié. Avec la pandémie, nous sommes confrontés à une crise à court terme. Pourtant, nous ne pouvons, un seul instant, mettre de côté la menace à long terme que représentent les changements climatiques. Et la solution à ces problèmes mondiaux est hors de portée même pour le pays ou la région disposant de la plus grande puissance – il nous faut agir à l’échelle planétaire. Nous devons, pour ainsi dire, nous relier de plus en plus. Notre diplomatie, nos valeurs, nos innovations, nos investissements doivent viser à résoudre les problèmes de tout le monde, sans quoi ils ne régleront rien du tout.

    Les activités de développement comme celles présentées dans ce rapport apportent leur pierre à l’édifice.

    La Banque européenne d’investissement reprend à son compte les politiques de l’UE et les transpose dans l’économie réelle, où qu’elle intervienne. En dehors de l’Union européenne, nous avons signé 10 milliards d’euros d’investissements en 2020, dont la moitié en Afrique. Nous avons accéléré les décaissements et revu à la hausse notre aide aux projets existants. Qu’il s’agisse de microcrédits ou de grands prêts à des acteurs publics, nous nous sommes concentrés sur une réponse rapide au COVID-19 – sans oublier que nous croyons en une relance verte qui réoriente les économies et met les pays en développement sur la voie d’un avenir durable et résilient.

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    S’agissant de COVAX, nous avons pris un engagement fort dans le cadre de l’équipe d'Europe au côté de la Commission européenne, et nous avons soutenu toute une série d’autres investissements dans le secteur de la santé. Les partenariats tels que l’équipe d'Europe sont devenus primordiaux pour coordonner une action rapide et décisive entre divers organismes, voire entre divers continents. Il en résulte une plus grande efficacité et un meilleur impact sur le terrain, avec à la clé des vies améliorées et sauvées. Puisque nous avons tous été touchés par la pandémie, nos projets viennent affirmer que nous ne pouvons pas produire de vaccins que pour les pays industrialisés. En effet, notre santé, elle aussi, fait l’objet d’une forte imbrication. En Afrique, d’autres maladies sont souvent porteuses d’une menace plus grande que le COVID-19, en réalité. En collaboration avec la fondation kENUP, nous avons lancé un projet visant à accroître la production locale de composants pharmaceutiques en Afrique.

    Indépendamment de la pandémie, nous constatons la poursuite de la crise climatique et ses répercussions sur les pays en développement, tels que les petits États insulaires du Pacifique, qui sont extrêmement menacés par l’élévation du niveau des océans. L’Afrique est la région qui contribue le moins aux émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, elle est lourdement touchée par les changements climatiques. La croissance démographique et le progrès économique exigent une augmentation rapide de l’approvisionnement en électricité, les sources d’énergie durables et l’efficacité énergétique étant le fondement d’une prospérité à long terme. C’est pourquoi la coopération entre l’Afrique et l’Europe importe tant. L’Europe est un chef de file mondial dans le secteur des énergies renouvelables. Les acteurs européens sont donc bien armés pour accompagner l’Afrique dans les efforts qu’elle déploie pour s’affranchir des combustibles fossiles et ainsi réaliser les objectifs de l’accord de Paris. Nos investissements bien ciblés peuvent soutenir la transition écologique et contribuer au développement social. Ils renforcent la capacité d’adaptation des populations et des régions les plus menacées par les changements climatiques.

    Nous ambitionnons d’en faire davantage en matière de biodiversité et d’adaptation dans les pays en développement et de décarboner le réseau au moyen de projets qui associent souvent les énergies renouvelables à l’expansion des industries numériques, à l’instar de notre travail avec Orange en Guinée, où les générateurs diesel alimentant les antennes-relais de téléphonie mobile sont remplacés par des panneaux solaires. Nous continuerons de mobiliser des investissements en faveur des cheffes d’entreprise. Notre initiative SheInvest a obtenu d’excellents résultats pour ce qui est d’aider les femmes à accéder au microfinancement et à participer à la chaîne de valeur agricole. Nous introduisons une perspective sexospécifique dans des types de projets qui, par le passé, ne prenaient pas en considération les femmes. C’est notamment le cas de nos investissements dans les transports urbains en Inde. Nous veillons à ce qu’il y ait des conductrices et des voitures réservées aux femmes qui permettent à ces dernières de se déplacer en se sentant en sécurité.

    Nous disposons de toute une gamme d’instruments : garanties de prêts, apports directs de fonds propres, prêts de premier rang, et proposons une assistance technique pour la préparation des projets. Nous investissons également dans des fonds qui aident les petites entreprises africaines et dans d’autres qui mettent en œuvre des projets novateurs dans le domaine des énergies renouvelables dans tous les pays en développement. Dans tous les secteurs, notre panoplie d’instruments est diverse, car, même si nous sommes tous liés, nous sommes tous différents. Notre approche est suffisamment nuancée pour tenir compte de cette réalité.

    Les pays en développement font partie intégrante des objectifs climatiques que nous nous sommes fixés au cours de l’année écoulée. La sécurité face aux changements climatiques est à l’image de tous nos autres objectifs que sont la prospérité économique, l’amélioration de la santé et la promotion de sociétés plus inclusives : tant qu’une partie du monde, quelle qu’elle soit, est laissée pour compte, la qualité de vie de tous s’en trouve amoindrie. À la Banque européenne d’investissement, nous sommes ambitieux pour l’Europe et pour le monde entier.

    Ambroise Fayolle et Thomas Östros

    Vice-Présidents chargés du développement

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