Jonathan Taylor, vice-président de la BEI, explique à la conférence de New York sur le climat que la diplomatie doit désormais faire place à l'action si l'on veut atteindre les objectifs de Paris.
Lors de son intervention au sommet organisé par Bloomberg New Energy Finance à New York, Jonathan Taylor, vice-président de la BEI chargé de l'action en faveur du climat, a déclaré : « Un bien plus grand nombre d'investisseurs doivent intégrer les risques climatiques de manière plus explicite dans leurs décisions d'investissement. C'est ici à cette conférence que se concrétisent les financements en faveur de l'environnement. Nous devons tous commencer à “verdir” nos résultats.
Pour quiconque se soucie de ce domaine d'intervention, l'action pour le climat doit être à l'image du climat lui-même – qui, par définition, est en tout lieu. À la Banque européenne d'investissement, où que l'on se tourne, on trouve des projets ayant trait à l'action en faveur du climat. La Banque y consacre au moins 25 % du total des fonds qu'elle prête. Dans les pays en développement, au moins 35 % de ses prêts iront à l'action pour le climat d'ici 2020. Pour poursuivre la réalisation de ses objectifs ambitieux, la BEI investit dans de petits projets et met en place des cadres d'envergure destinés aux investissements à l'appui de l'action en faveur du climat. »
Consultez ici le texte intégral du discours prononcé à cette conférence.