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Le 26 avril dernier, Werner Hoyer, président de la BEI, se trouvait à Tokyo, au Japon, pour présider le comité directeur du D20-Club des investisseurs de long terme (D20-LTIC). À cette occasion, il a été réélu à la présidence pour un mandat supplémentaire de trois ans. À l’issue de la réunion du comité directeur, il a donné le coup d’envoi de la septième conférence annuelle du D20, les institutions financières du G20 qui interviennent au titre du développement.

Créé il y dix ans, le D20-LTIC réunit des institutions internationales majeures qui s’engagent à investir sur le long terme, tout en encourageant la coopération et en favorisant des conditions propices à une croissance durable. Le D20-LTIC compte désormais 18 institutions financières et investisseurs institutionnels d’envergure issus du monde entier, mais principalement des pays du G20.

Dans sa déclaration liminaire, le président Hoyer a souligné l’urgence de débloquer des financements durables destinés à pérenniser les infrastructures, notamment en mobilisant davantage de capitaux privés. Il a également appelé à une meilleure intégration des besoins liés à la résistance aux effets des changements climatiques dans les projets d’infrastructures actuels et futurs.

« Parallèlement à l’innovation et aux compétences, c’est l’envergure et la qualité des investissements dans les infrastructures effectués aujourd’hui qui détermineront, dans une large mesure, les taux de croissance des décennies à venir. Et ce sont les investissements dans les infrastructures lancés aujourd’hui qui détermineront également notre transition vers une économie sobre en carbone et résistante aux aléas du climat, dans le droit fil des engagements pris à Paris il y a trois ans », a affirmé Werner Hoyer.

Les dirigeants des institutions du D20 ont discuté des principaux défis auxquels l’économie mondiale et les acteurs du financement du développement font face, et ils ont réaffirmé dans une déclaration commune leur volonté de promouvoir des infrastructures de qualité pour maximiser les avantages associés sur le plan social. Les investissements à long terme dans les infrastructures sociales, comme l’éducation, la santé et le logement abordable, sont en effet essentiels à la croissance économique et au bien-être des citoyens.

Le D20-LTIC a également proposé d’établir un ensemble de paramètres universellement partagés régissant les infrastructures de qualité et d’adopter une approche commune en ce qui concerne l’analyse du cycle de vie des actifs infrastructurels, afin d’aider les pays du G20 à améliorer leurs processus en matière de planification, de conception et de construction de leurs réseaux d’infrastructures.

La banque de l’UE s’engage pleinement auprès du D20-LTIC, qui établit des passerelles entre les parties prenantes des secteurs public et privé pour investir dans les priorités définies par le G20. Werner Hoyer préside le D20-LTIC depuis trois ans. Marjut Santoni, secrétaire générale de la BEI, est actuellement la secrétaire générale du Club des investisseurs de long terme, dont la BEI assure le secrétariat.

Texte intégral du discours de Werner Hoyer, président de la BEI

Déclaration commune des dirigeants des institutions du D20

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