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How public development banks can boost private climate investment

L'argent, ça compte pour le climat. Un des objectifs de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 21), qui se déroule à Paris, est de générer des financements en faveur de projets et d'initiatives susceptibles d'influer sur le réchauffement de la planète et d'aider les populations à s'adapter aux évolutions induites par celui-ci. En tant que groupe, les banques multilatérales de développement sont devenues les principaux bailleurs de fonds à l'appui de l'action pour le climat.

Leur contribution joue un rôle essentiel dans la lutte contre les effets des changements climatiques. Premier bailleur de fonds au monde dans le domaine de l'action pour le climat, la BEI est bien consciente qu'il lui incombe de trouver de nouvelles voies pour appuyer cette lutte. Dans la perspective de la Conférence de Paris, la banque de l'UE s'est engagée à augmenter le pourcentage des prêts qu'elle accorde à l'appui de l'action pour le climat dans les pays vulnérables. En outre, elle s'emploie à trouver des moyens pour réduire le risque lié aux investissements dans ce domaine afin d'attirer les investisseurs privés.

C'est pourquoi la Banque a décidé, en octobre dernier, de porter à 35 % la part de ses prêts à l'appui de projets liés à l'action en faveur du climat dans les pays les plus vulnérables à l'horizon 2020. D'après l'agence américaine qui surveille les températures à l'échelle mondiale, l'année 2015 devrait être la plus chaude jamais enregistrée. Il faut veiller à ce que le climat ne soit pas la seule chose qui change. Nous devons changer car le changement offre des possibilités de croissance. À l'instar des températures, qui sont en hausse sur l'ensemble de la planète, la croissance doit elle aussi augmenter aux quatre coins du globe. C'est dans les pays les plus pauvres que les effets seront les plus marqués.

Bien évidemment, l'action en faveur du climat porte ses fruits partout dans le monde. La BEI veille donc à ce qu'au moins 25 % de l'ensemble de ses prêts annuels, y compris ceux accordés au sein de l'UE, soutiennent l'action en faveur du climat. Ainsi, elle contribue à la lutte contre les changements climatiques partout dans le monde, et pas seulement dans les pays où l'argent est dépensé. Toutefois, les pays plus pauvres ne sont généralement pas en mesure de stimuler eux-mêmes les investissements en faveur de l'action pour le climat. Ils sont également plus durement touchés par les changements climatiques.

Lisez l'article complet sur le blog de LSE Europe : http://bit.ly/1lqbFHf