Le surcroît de pressions que le « printemps arabe » fait peser sur le développement socio-économique contraint le secteur financier dans toute la région à relever des défis nouveaux ou accrus. Une nouvelle étude réalisée par la BEI explique pourquoi l’accroissement de l’accès aux financements reste une des premières priorités des politiques dans tous les pays méditerranéens. Les banques de la région sont considérées comme solides. Elles drainent l'épargne et sont généralement stables. Pourtant, elles pourraient apporter une contribution substantielle à la croissance en étant plus actives dans l'intermédiation et en prêtant davantage aux PME et au secteur privé en général.
La BEI est déjà la principale institution financière publique dans la région ; sa contribution à l'appui de projets durables représente plus de la moitié de l'aide européenne. Dans le cadre de la réponse de l'UE au printemps arabe, la Banque s’est engagée à accroître ses opérations de financement en Tunisie, en Égypte, au Maroc et en Jordanie.