Le samedi 15 octobre, le monde a célébré la « Journée internationale de la femme rurale » sur le thème « Les femmes rurales cultivent une bonne nourriture pour toutes et tous».
Instaurée par les Nations unies (ONU), cette journée célèbre le rôle crucial que jouent les femmes et les filles dans les ménages ruraux et les collectivités rurales et appelle à l’égalité des chances. Elles font toujours l’objet d’une discrimination importante lorsqu’il s’agit de propriété foncière et de possession de bétail, d’égalité salariale, de prise de décisions, d’accès aux ressources, au crédit et aux marchés.
Ce sont les femmes rurales qui sont les plus touchées par la guerre en Ukraine. Selon le dernier rapport d’ONU Femmes, la perturbation actuelle des marchés de l’alimentation et de l’énergie n’a fait qu’intensifier les disparités entre les sexes, provoquant une élévation des taux d’insécurité alimentaire, de malnutrition et de précarité énergétique, en raison de la flambée des prix des denrées alimentaires, des carburants et des engrais. Offrir aux femmes les mêmes possibilités qu’aux hommes pourrait augmenter la production agricole de 2,5 à 4 % dans les régions les plus pauvres et le nombre de personnes souffrant de malnutrition pourrait être réduit de 12 à 17 %.
À cette occasion, la BEI a présenté les projets « Zambia Agriculture Value Chain Facility » et « Kulima Access to Finance » au Malawi. Ces deux initiatives conjointes BEI-Commission européenne viseront principalement les petites et moyennes entreprises (PME) affichant une forte représentation des femmes, dans les secteurs de l’agriculture et de l’aquaculture. Au Malawi, la BEI s’associe à Ecobank et First Capital Bank, tandis qu’en Zambie, une ligne de crédit est proposée par l’intermédiaire de Zanaco.