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La BEI s’engage davantage en Nouvelle-Calédonie et dans les Pays et Territoires d’Outre-Mer

Deux importants accords ont couronné la visite de deux jours (30-31 octobre) à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, d’une délégation de la Banque européenne d’investissement (BEI) menée par le Vice-Président de la BEI, Ambroise Fayolle.

1. Extension du Plan Juncker aux Pays et Territoires d’Outre-Mer

Le 30 octobre, au cours de la première journée de rencontres, la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Agence Française de Développement (AFD) ont signé une extension de l’accord de partage de risque existant aux Pays et Territoires d’Outre-mer. Cet accord s’inscrit dans le cadre du plan d'investissement pour l'Europe, appelé plus communément « Plan Juncker », mis en œuvre par la BEI, et dont l’objectif est la relance de l'investissement dans les pays de l'Union européenne.

Le concours de la BEI permet à l’AFD de prendre une part de risque plus élevée dans le financement de projets essentiels au développement économique et à la compétitivité des territoires ultrapériphériques comme à la vie quotidienne de ses habitants.  L’extension signée le 30 octobre à Nouméa permettra pour la première fois d’étendre cette facilité aux Pays et Territoires d’Outre-Mer.

Le montant total des financements sous ce programme augmentera ainsi de 30 millions d’euros pour s’élever à 180 millions d’euros.

« L’extension signée aujourd’hui en faveur des Pays et Territoires d’Outre-Mer français est particulièrement importante dans la mesure où elle associe aux financements de la BEI, favorisés dans le cadre du plan Juncker, des territoires qui n’y avaient pas accès jusqu’à présent », a souligné le Vice-Président de la BEI, Ambroise Fayolle durant la cérémonie de signature.

Lire pour plus d’informations :

http://www.eib.org/infocentre/press/releases/all/2017/2017-294-le-plan-juncker-setend-aux-pays-et-territoires-doutre-mer.htm

2. Signature d’un accord avec la BCI pour des investissements dans la Brousse

Le 31 octobre, par ailleurs, la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque Calédonienne d’Investissement (BCI) ont signé un accord de refinancement d’un montant de 20 millions d’euros, destiné à financer les investissements des petites entreprises calédoniennes en Brousse et des entreprises de moins de cinq salariés dans le grand Nouméa.

L’accord a été signé au siège de la BCI par le Vice-Président de la BEI, Ambroise Fayolle, et le directeur général de la BCI, Thierry Charras-Gillot.

La ligne de crédit accordée par la BEI a’ la BCI constitue à ce jour le plus gros prêt réalisé au travers d’intermédiaires bancaires dans le Pacifique. Cette ligne de crédit permettra donc à la BCI de financer les activités a long et moyen terme des entreprises de Nouvelle-Calédonie en dehors de la capitale (en Brousse), ainsi que des très petites entreprises dans les communes de la périphérie de Nouméa (Dumbéa, Païta et Le Mont-Dore).

Venant couronner un partenariat de longue dateentre la BEI et la BCI, qui s’était jusque-là concentre’ sur des projets environnementaux, ce nouvel accord contribuera ainsi au développement de la Nouvelle-Calédonie dans son ensemble et au rééquilibrage de ses différents territoires.  

« Par ce deuxième volet de notre visite à Nouméa, la Banque européenne d’investissement confirme son engagement concret en Nouvelle-Calédonie et dans les Pays et Territoires d’Outre-Mer, a souligné le Vice-Président de la BEI, Ambroise Fayolle. Nous sommes heureux de pouvoir renforcer notre coopération avec la Banque Calédonienne d’Investissement et de l’étendre à des territoires où les financements bancaires sont parfois limités en raison de moyens de collecte traditionnellement plus faibles que dans les grands centres du pays ».

Premier financeur de l’économie de la Nouvelle-Calédonie et premier réseau bancaire du pays avec ses 33 points de vente, la BCI renforce avec cet accord son action de soutien aux entrepreneurs calédoniens. La BCI confirme en outre son statut de principal contributeur au développement de la Brousse. Grace à cet accord de refinancement avec la BEI, la BCI peut aussi accroitre les ressources quelle consacre au rééquilibrage territorial. Il convient en effet de rappeler que les banques calédoniennes en général, et la BCI en particulier de par son rôle prépondérant dans le financement de l’économie du pays, souffrent d’un manque de ressources financières locales.

Les équipes de la BEI et la BCI ont donc construit cet accord dans une logique de partenariat. La BCI y apporte sa connaissance profonde du territoire, y compris dans des zones où elle est le seul représentant bancaire, alors que la BEI met à disposition sa puissance financière. Ainsi, la BCI accède à de nouvelles sources de financement externes qui permettent de réduire le déficit structurel de collecte dont souffre le territoire.