EIB Vice-President Jonathan Taylor at 2017 WB/IMF Annual MeetingsChina's Belt and Road Initiative (BRI) aims to connect countries that account for 60 percent of the world's people and 30 percent of global GDP.

L’initiative chinoise « Belt and Road » entend relier les pays qui représentent 60 % de la population mondiale et 30 % du PIB mondial.

Jeudi, en marge des réunions annuelles 2017 du Groupe de la Banque mondiale et du FMI qui se sont tenues à Washington, Jonathan Taylor, vice-président de la BEI en charge de la Chine et de l’action en faveur du climat, a rejoint un groupe de représentants du monde des affaires, de la politique et des finances qui abordaient la question suivante : comment s’assurer que l’initiative chinoise « Belt and Road » produise des avantages réels et durables pour les pays en développement concernés ?

La coordination entre les banques multilatérales de développement constituera un élément clé essentiel, en particulier pour identifier les projets bancables de bonne qualité. Jonathan Taylor a déclaré : « L'un des rôles des banques multilatérales de développement consiste à mobiliser des financements privés et une manière d’y parvenir est de fournir des compétences et de l’expérience. »

Il a ajouté que la BEI était également en mesure de partager l’expérience qu’elle a acquise en matière de mobilisation d'investissements dans le cadre du Plan d'investissement pour l'Europe. En particulier en gérant le Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS) et en fournissant des conseils et une aide technique en matière de lancement de projets par le biais de la plateforme européenne de conseil en investissement.

L’événement « Stitching Together the New Silk Road » (Pavons ensemble la nouvelle route de la soie) a été organisé conjointement par le Centre for Global Development, le Reinventing Bretton Woods Committee et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement en marge des réunions annuelles 2017 du Groupe de la Banque mondiale et du FMI. Il a permis d’aborder des questions essentielles comme la manière dont les gouvernements, les institutions financières internationales et le secteur privé peuvent collaborer pour s’assurer que l’initiative « Belt and Road » soit un succès durable.

Depuis 1993, la BEI a appuyé des projets en Asie pour quelque 6,5 milliards d’EUR, dans différents secteurs comme les transports urbains, les énergies propres, l’eau et le renforcement des interconnexions électriques. Le Groupe BEI, qui comprend le Fonds européen d'investissement, travaille de concert avec d’autres institutions européennes et les autorités chinoises, notamment le « Silk Road Fund », pour définir des moyens concrets d'assurer une coopération efficace et des investissements durables. Récemment, cette coopération a débouché sur la conclusion du protocole d’accord signé en juin lors du sommet UE-Chine qui s’est tenu à Bruxelles. L’initiative « Belt and Road » représente une opportunité essentielle pour le Groupe BEI puisqu’elle entend contribuer à appuyer les objectifs climatiques fixés dans l’accord de Paris, ainsi que les objectifs de développement durable.

Informations complémentaires