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    La Banque européenne d'investissement préside la réunion des banques multilatérales de développement et du FMI à l'appui du nouveau programme des Nations unies pour le développement

    Les principales banques multilatérales de développement (BMD) et le Fonds monétaire international (FMI), sous la présidence de la Banque européenne d'investissement, ont exprimé leur volonté de soutenir les Nations unies dans l'élaboration d'un nouveau programme pour le développement destiné à succéder aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) pour 2015. Les BMD ont accepté d'organiser un sommet en marge des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale en 2015 avec pour but de formuler des propositions concrètes aux Nations unies pour favoriser le développement durable et définir les meilleurs moyens de mobiliser les financements requis.

    Cet engagement fait suite à des discussions avec le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, au cours desquelles les BMD ont accepté de participer à une conférence internationale prévue sur le financement pour le développement. La conférence sera lancée par les Nations unies en 2015 ou 2016. Les responsables ont également exprimé leur soutien en faveur d'un programme plus global tenant compte des aspects sociaux, environnementaux et économiques du développement.

    Werner Hoyer, président de la Banque européenne d'investissement et président de la réunion, a souligné la nécessité d'œuvrer pour une croissance partagée pour éviter des inégalités excessives. Il a déclaré : « La croissance économique inclusive est un facteur clé de la création d'emplois et de la réduction de la pauvreté. La récente crise budgétaire a mis en évidence les limites des États comme moteurs de l'investissement, et l'importance d'impliquer le secteur privé en utilisant les banques multilatérales de développement comme catalyseurs. Dans ce contexte, il est clair que ces banques, prises collectivement, ont effectivement un important double rôle à jouer, en aidant d'une part à définir le cadre du débat, et d'autre part, ensuite, à le mettre en œuvre. »

    Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, a souligné au cours de la réunion que des progrès ont été accomplis vers un accord sur le programme pour le développement au-delà de 2015 et qu'une série d'objectifs de développement durable seraient définis au cours des prochains mois. Il a précisé que le nouveau programme devrait aller bien au-delà des actuels OMD et il a encouragé les BMD à contribuer activement au processus en s'appuyant sur leurs avantages respectifs, sur leurs connaissances et sur leur expérience.

    Le président Hoyer s'est montré rassurant en indiquant que l'expérience pratique des BMD en matière de financement du développement, combinée à leurs procédures opérationnelles et à leurs normes et leurs processus de suivi respectifs, aidera à poser les fondements du débat post-2015 dans le monde réel. « En tant qu'institutions publiques, nous poursuivons des objectifs de développement ambitieux, mais nous apportons également notre expérience et notre savoir-faire, notre solidité financière et notre capacité à combiner des ressources publiques et privées. »

    Par ailleurs, le FMI pourrait intensifier plus encore ses efforts pour soutenir les pays en développement en renforçant la mobilisation de ressources locales, y compris dans les secteurs des ressources naturelles. Des études de cas de pays ayant connu une croissance soutenue sur une période prolongée viendraient étayer les discussions sur la manière dont les formes particulières de financement peuvent contribuer avec succès au développement. Ont également participé à la réunion, aux côtés du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, et du président de la BEI, Werner Hoyer, les dirigeants de plusieurs banques (Banque africaine de développement, Banque asiatique de développement, Banque européenne pour la reconstruction et le développement, Banque interaméricaine de développement, Banque islamique de développement et groupe de la Banque mondiale), ainsi qu'un haut responsable du FMI.