Doter le Grand Nancy d’un réseau performant de bus à haut niveau de service tout en apportant une réponse adaptée et durable aux besoins de réaménagement des infrastructures urbaines, tel est l’objectif de l’accord financier entre le Grand Nancy et la Banque européenne d’investissement (BEI). Le contrat de financement d’un montant de 55 millions d’euros a été signé ce jeudi 7 février 2013 par André Rossinot, Président de la Communauté urbaine du Grand Nancy et Philippe de Fontaine Vive, Vice-président de la BEI.

À l’heure où la BEI renforce son action en faveur de projets innovants et créateur d’emplois grâce à l’augmentation de son capital, ce prêt de longue durée et à des conditions attractives grâce à la notation « AAA » de la BEI s’avère clef pour le Grand Nancy. Dans le contexte actuel de contraction de l’offre de prêt sur le marché, il permet une réelle optimisation du plan de financement global du projet.

Ce financement sera destiné à l’acquisition des bus à haut niveau de service nécessaires à l’exploitation de la ligne 2,  et à la construction des infrastructures et équipements nécessaires à son déploiement. Une attention particulière sera portée au développement équilibré et durable de l’agglomération face aux exigences de performance et de fiabilité en matière de transport.

Ce projet de transport urbain permettra d’optimiser de manière significative :

  • l’offre de transport en commun en termes de régularité, de confort, et de coût. Avec une fréquence de 5 mn en période de pointe et 8 mn en heures creuses, la Ligne 2 sera en capacité d’accueillir 16 000 voyageurs par jour sur une amplitude de service de 5h à 23h. Véhicule innovant par excellence, doté de larges baies vitrées, le Stanway (bus à haut niveau de service) offre par ailleurs tous les avantages d’un tramway en termes de confort et de performance grâce notamment à son couloir de circulation spécifique pour un coût trois fois moindre ;
  • la qualité de vie des Grands Nancéiens avec une meilleure desserte de l’ensemble du territoire et un accès facilité aux personnes à mobilité réduite ;
  • le développement de modes alternatifs à l’automobile en rendant plus facile la pratique du vélo au sein du couloir de bus et en permettant aux cyclistes de monter à bord en dehors des heures de pointe.