• Mise en place d’infrastructures modernes d’adduction d’eau ainsi que de collecte et de traitement des eaux usées
  • Amélioration de la qualité de vie pour 374 000 habitants dans plus de 200 villages
  • 200 nouvelles opportunités d’emploi attendues

Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la Banque européenne d’investissement, et Omar Ghalawanji, ministre syrien de la construction et du logement, ont signé ce jour un accord de financement de 55 millions d’EUR pour la mise en place d’infrastructures modernes d’adduction d’eau ainsi que de collecte et de traitement des eaux usées dans le nord-ouest de la Syrie.

Le projet s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Horizon 2020 » de l’UE, l’une des priorités de l’Union pour la Méditerranée (UpM) dont l’objectif est de lutter contre les principales sources de pollution en Méditerranée d’ici 2020.

L’opération permettra d’améliorer les services d’adduction d’eau et d’assainissement pour plus de 370 000 habitants dans 200 villages mais aussi de renforcer la viabilité environnementale grâce à une réduction de la quantité d’eaux usées rejetée en mer Méditerranée. La zone concernée comprend la ville de Banias et les villages environnants, ainsi que les villages des quatre bassins versants de Hreisun, Jobar, Al Ghamkah et Al Dabousiah. L’opération portera sur :

  • l’approvisionnement en eau, avec la remise en état et la modernisation des infrastructures existantes de captage des eaux souterraines, en particulier dans le bassin hydrographique de Banias, où les niveaux de perte devraient être ramenés de 70 % actuellement à 40 % dans les années à venir ;
  • la collecte des eaux usées, avec l’aménagement et la modernisation de réseaux distincts pour les eaux usées domestiques et les eaux de pluie ;
  • les stations d’épuration, avec la construction d’une usine de traitement des eaux usées commune pour la ville de Banias et les deux bassins hydrographiques de Hreisun et Jobar, et la construction de six autres de ces usines à Al Dabousiah et Al Ghamkah. 

Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI chargé de la FEMIP, la Facilité euro-méditerranéenne d’investissement et de partenariat, a déclaré à cette occasion : « Je suis particulièrement fier de l’empreinte écologique de ce projet qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Horizon 2020 » de l’UE pour la lutte contre la pollution en mer Méditerranée, tout comme de son impact positif, grâce à la mise en place d’infrastructures modernes d’adduction d’eau et de collecte et de traitement des eaux usées, sur la qualité de vie et le bien-être de nombreux habitants dans cette partie de la Syrie ». 

Ce projet est une réponse efficace au défi crucial que représente la gestion de l’eau en Syrie en raison de la forte croissance démographique, de l’urbanisation grandissante, du développement économique et de la baisse des précipitations observée ces dix dernières années. Il s’inscrit dans le droit fil de l’une des priorités de l’Union pour la Méditerranée (UpM) dont l’objectif est la dépollution des eaux méditerranéennes. Il répond également aux objectifs du plan quinquennal syrien qui définit les priorités d’investissement de l’État dans ce domaine et vise à améliorer l’accès aux réseaux d’adduction d’eau et d’assainissement pour la population dans son ensemble et à garantir une plus grande efficacité et une meilleure gestion dans le secteur.