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La Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé aujourd’hui, à Istanbul, qu’elle allait prêter au total 600 millions d’EUR à la Turquie dans le cadre de deux accords pour soutenir l’économie de la connaissance et l’environnement.

Ces deux accords, signés à l’occasion du forum régional annuel de la BEI, sur le thème « Une croissance intelligente pour la Turquie », concernent :

1. un prêt de 450 millions d’EUR pour les capacités de recherche et d’innovation en Turquie.

Les fonds de la BEI, acheminés par le sous-secrétariat d’État au Trésor turc, cofinanceront la contribution nationale aux programmes scientifiques et technologiques mis en œuvre par le Conseil de la recherche scientifique et technologique du pays (TÜBITAK). L’objectif consiste à promouvoir l’intégration du secteur turc de la recherche à l'espace européen commun de la recherche. Les programmes scientifiques et technologiques ont une portée nationale et sont principalement mis en œuvre dans les grands centres urbains du pays. Ils seront réalisés en 2010 et 2011 ;

2. un protocole d’accord de 150 millions d’EUR pour des projets municipaux de petite et moyenne dimension liés à l’environnement.

Ce protocole d’accord constitue l’expression formelle de la coopération entre la BEI et la banque Iller. L’accord de prêt sera signé ultérieurement.Les fonds de la BEI financeront des investissements dans les secteurs de l'eau et des déchets solides, sur l'ensemble du territoire turc, par l'intermédiaire d’ILLER BANK, qui fournira des services financiers et techniques aux municipalités. Le projet cofinancera des programmes bénéficiant d’aides non remboursables au titre de l’IPA et éventuellement de prêts de la Banque mondiale. Cette opération constituera un instrument important pour faire progresser la Turquie dans la voie de l’adhésion aux normes et politiques environnementales de l’Union européenne.

Matthias Kollatz-Ahnen, vice-président de la BEI, a signé l’accord à l’appui de la R-D avec Cabit Dağdaş, adjoint au sous-secrétaire d’État au Trésor, et celui relatif à des investissements municipaux dans le domaine de l’environnement avec Hidayet Atasoy, directeur général de la banque Iller.

« C’est pour moi un grand plaisir de pouvoir ainsi, au bout de quelques heures à peine, mettre en œuvre des initiatives formulées à l’occasion de ce forum sur la manière de réaliser une « croissance intelligente » en Turquie, a déclaré M. Kollatz-Ahnen.  Les conditions propices à une telle croissance sont connues : il s’agit de l’innovation et du développement des infrastructures. Or, en signant aujourd’hui ces accords, nous avons fait un pas décisif dans cette direction.

Ce forum de la BEI a permis d’échanger de bonnes pratiques d’excellence et d’aborder d’éventuelles initiatives communes pour augmenter le potentiel de croissance durable en Turquie.

Note au responsable de publication :

À propos du Groupe BEI

Le Groupe BEI est constitué de la Banque européenne d’investissement (BEI) et du Fonds européen d’investissement (FEI). 

À propos de la BEI

La Banque européenne d’investissement, l’institution de financement à long terme de l’Union européenne, a été créée en 1958 en vertu du traité de Rome. La BEI a pour mission de contribuer à l'intégration, au développement équilibré et à la cohésion économique et sociale des États membres de l'UE. La BEI emprunte d’importants volumes de fonds sur les marchés des capitaux et les prête à des conditions favorables pour soutenir des projets qui concourent à la réalisation des objectifs de l'UE. La Banque adapte en permanence ses activités à l’évolution des politiques de l’UE.

À propos des activités de la BEI en Turquie

En 2009, la Banque a accordé des prêts en Turquie pour un total de 2,6 milliards d'EUR, ce qui est largement supérieur aux 2 milliards d'EUR prêtés en année normale.  Elle a renforcé son activité au titre des trois piliers correspondant à ses objectifs stratégiques : i) le financement des infrastructures, tant au niveau national qu’à l’échelon des collectivités locales ; ii) le soutien aux PME, à travers des lignes de crédits accordées à plusieurs banques partenaires ; iii) le financement du secteur des entreprises, notamment en faveur de l’énergie et des énergies renouvelables, mais aussi par la promotion des investissements étrangers directs.