Le premier rapport de la BEI sur la responsabilité d'entreprise représente un nouveau moyen important de communication de l'institution avec ses parties prenantes. Ce rapport intégré sur la responsabilité d'entreprise est un outil indispensable pour mieux comprendre la contribution de la BEI au développement durable. L'initiative reprend les composantes du rapport actuel de la BEI sur l'environnement, mais s'enrichit d'éléments relatifs à la stratégie de la Banque en matière de gouvernance d'entreprise ainsi que d'autres aspects nouveaux concernant la transparence, l'intégrité et les questions sociales et éthiques.
On entend par « responsabilité d'entreprise » un ensemble d'aspects « moins tangibles », ou « extra-financiers » des activités, couvrant les questions de gouvernance, d'éthique, d'environnement et de société. Au yeux de la BEI, la responsabilité d'entreprise souligne l'importance de parvenir à un équilibre entre croissance économique, bien-être social et protection de l'environnement, tout en appuyant la réalisation d'un développement durable.
Le groupe de la BEI s'emploie à promouvoir la responsabilité d'entreprise au travers de sa mission et de ses activités au service de l'Union européenne et par sa gestion interne. Soucieuse d'être au diapason de la société au sens large, la BEI prend volontairement des mesures qui vont au-delà du respect des exigences légales, et elle adapte systématiquement ses politiques, ses normes et ses procédures. En tant qu'institution financière opérant dans une économie moderne, la Banque est consciente des implications importantes que peuvent avoir ses décisions d'investissement, ainsi que de leurs interactions éventuelles avec les défis mondiaux qu'affrontent nos sociétés.
Le présent rapport a pour objet d'exposer la façon dont la BEI intègre volontairement la responsabilité d'entreprise dans ses activités, ses opérations et ses interactions avec ses partenaires. Il s'inscrit dans un processus d'élaboration et de consolidation des politiques de la Banque en matière de responsabilité d'entreprise ; à ce titre, il doit donc être considéré comme un élément d'un cycle continu d'amélioration. L'élaboration de ce rapport a suivi les meilleures pratiques, les normes et les directives internationales applicables, réunies dans les Sustainability Reporting Guidelines (2002) élaborées par la Global Reporting Initiative (GRI), et notamment le supplément spécial relatif aux institutions financières. Les mesures citées sont calculées à partir d'indicateurs internes (principaux indicateurs de résultat, grands agrégats, tableau de bord prospectif).
Ce processus implique que la Banque doit encore examiner un certain nombre de questions délicates concernant les points de référence et les attentes des différentes parties prenantes. Il s'agit clairement pour la Banque d'un processus d'apprentissage auquel elle invitera ses différentes parties prenantes à participer, le moment venu.
La BEI entend sensibiliser ses parties prenantes à son action et à la façon dont elle mène ses activités. À l'avenir, les données fournies sur la stratégie de la Banque, ses politiques et ses processus serviront d'éléments de base aux rapports, lesquels seront davantage centrés sur l'impact de ses activités. En ce sens, ce rapport fait partie d'un « continuum » d'engagement et de renforcement de la confiance qui est censé répondre aux attentes raisonnables des parties prenantes de la BEI dans ce domaine.