La Banque européenne d'investissement (BEI) va investir un total de 15 millions d'EUR au maximum (33 millions de florins ou NGL)(1) dans Gilde Europe Food and Agribusiness Fund B.V., fonds privé de capital-risque visant des PME à forte croissance qui utilisent des technologies à potentiel élevé dans le secteur agroalimentaire européen. La participation de la BEI, qui viendra s'ajouter à des financements privés d'un montant prévu de 125 millions d'EUR, dont 75 millions sont déjà assurés, devrait se faire sous forme d'apport de fonds propres et de quasi-fonds propres pour financer entre 30 et 40 PME européennes de premier ordre intervenant à l'avant-garde des nouvelles technologies agroalimentaires ayant des applications mondiales. Le gestionnaire du Fonds est Gilde Investment Management B.V., société associée à la banque Rabobank qui exerce un rôle de premier plan dans le secteur agroalimentaire et est un partenaire bien connu de la BEI.

Gilde Europe Food and Agribusiness Fund est le seul fonds de capital-risque de l'Union européenne entièrement consacré à l'agroalimentaire, secteur dans lequel l'Europe dispose d'un certain nombre d'avantages décisifs par rapport aux États-Unis d'Amérique et au Japon. Le secteur agroalimentaire a toujours bénéficié d'un excellent socle d'activité scientifique en Europe tant au sein des institutions universitaires que dans les grandes entreprises du secteur agroalimentaire et des sciences de la vie, et bénéficie maintenant du soutien de l'Union européenne par le biais du cinquième programme-cadre de recherche et de développement (1998-2002) et des États membres de l'UE qui souhaitent renforcer la création d'entreprises (jeunes pousses) dans ce secteur.

M. Rudolf de Korte, vice-président de la BEI, a souligné que l'investissement de la Banque dans le Fonds est conforme à sa politique visant à appuyer les fonds paneuropéens de capital-risque et notamment ceux spécialisés dans les technologies. Il a déclaré : « Le rôle de la BEI dans le cadre de la politique de l'Union européenne visant à encourager la création d'une économie européenne basée sur l'innovation et la connaissance au travers, parmi d'autres moyens, du renforcement des fonds propres de PME innovantes a été récemment confirmé dans les conclusions du sommet européen de Lisbonne. Dans le cadre de son initiative « Innovation 2000 », la Banque va mettre un autre milliard d'EUR à la disposition d'opérations de capital-risque, qui viendra s'ajouter au premier milliard d'EUR disponible depuis la fin de 1997. La BEI a également lancé un programme triennal de prêts pour un montant de 12 à 15 milliards d'EUR visant spécialement à favoriser les investissements dans le capital humain, les PME et la création d'entreprises, la recherche-développement, les réseaux informatiques et de télécommunications et les efforts d'innovation. »

Les activités de la BEI dans le domaine du capital-risque seront gérées par le Fonds européen d'investissement (FEI), l'entité du groupe BEI spécialisée dans le capital-risque. Lors de leur Assemblée générale annuelle du 19 juin 2000, les actionnaires du FEI ont approuvé une réforme du Fonds qui permet à la Banque d'en devenir l'actionnaire majoritaire avec une part supérieure à 50%. Cette réforme ouvre la voie à la concentration de toutes les activités du groupe BEI liées au capital-risque entre les mains du FEI et permettra de cibler plus efficacement les opérations dans ce domaine extrêmement spécialisé. Le FEI est un partenariat public-privé créé en 1994 par la BEI, la Commission européenne, pour le compte de l'Union européenne, et des institutions financières privées et publiques de tous les 15 États membres de l'UE. Le FEI favorise, entre autres, l'accès des PME à des ressources d'investissement, y compris aux fonds de capital-risque pour des entreprises innovantes.

Les activités de la BEI dans le domaine du capital-risque seront gérées par le Fonds européen d'investissement (FEI), l'entité du groupe BEI spécialisée dans le capital-risque. Lors de leur Assemblée générale annuelle du 19 juin 2000, les actionnaires du FEI ont approuvé une réforme du Fonds qui permet à la Banque d'en devenir l'actionnaire majoritaire avec une part supérieure à 50%. Cette réforme ouvre la voie à la concentration de toutes les activités du groupe BEI liées au capital-risque entre les mains du FEI et permettra de cibler plus efficacement les opérations dans ce domaine extrêmement spécialisé. Le FEI est un partenariat public-privé créé en 1994 par la BEI, la Commission européenne, pour le compte de l'Union européenne, et des institutions financières privées et publiques de tous les 15 États membres de l'UE. Le FEI favorise, entre autres, l'accès des PME à des ressources d'investissement, y compris aux fonds de capital-risque pour des entreprises innovantes.

La BEI, l'institution financière de l'Union européenne, soutient des projets d'investissement qui contribuent à la réalisation de l'un ou de plusieurs des objectifs de l'Union européenne dans les domaines suivants : développement régional, transports, télécommunications, réseaux transeuropéens (RTE), sécurité de l'approvisionnement énergétique, amélioration de l'environnement naturel et urbain, mise en place d'infrastructures dans les secteurs de la santé et de l'éducation, promotion de la compétitivité et de l'intégration de l'industrie européenne, investissements des PME, financement de capital-risque. Elle participe également, à l'extérieur de l'Union, à la mise en œuvre de la politique communautaire d'aide au développement conformément aux dispositions des divers accords que l'Union a conclus avec quelque 130 pays. La BEI, dont le capital appartient aux États membres de l'UE, se procure les ressources dont elle a besoin sur les marchés des capitaux (ses émissions sont notées AAA).

Au cours des cinq dernières années (1995-1999), la BEI a signé des contrats de financement aux Pays-Bas pour un montant total de 2,2 milliards d'EUR, dont quelque 600 millions d'EUR concernent des prêts globaux. Des prêts individuels ont été accordés notamment pour la construction d'usines d'incinération d'ordures ménagères à Nimègue, Alkmaar et Moerdijk, l'amélioration du système de navigation aérienne, un nouveau tunnel autoroutier dans la province de Hollande-Septentrionale, la mise à niveau technique de réseaux d'adduction d'eau dans les provinces de Hollande-Septentrionale et du Limbourg, un projet d'aménagement urbain à Amsterdam, la mise en service d'un réseau de téléphonie mobile, la construction d'une usine de production de moteurs diesel près de Zwolle, et le renforcement de digues fluviales en Gueldre.


(1) 1 EUR : 2,20 NLG; 6,55953 FRF.