La Banque européenne d'investissement (BEI) accorde à la Caisse Nationale des Autoroutes (CNA) un financement de 640 millions d'euros (4,2 milliards FRF) pour soutenir l'action des sociétés d'économie mixte concessionnaires d'autoroutes (SEMCA) en faveur de l'amélioration des conditions de circulation et de la sécurité sur le réseau autoroutier français.

Ces projets font partie du programme 1999-2001 d'investissements complémentaires sur autoroutes en service engagé par les sociétés autoroutières publiques françaises, en forte progression par rapport aux années précédentes. Ils visent en premier lieu à améliorer les conditions de circulation et la qualité des services rendus aux usagers sur la quasi-totalité du réseau, notamment par la construction de voies supplémentaires et par l'augmentation de la capacité des principales barrières de péage. Ils permettront également de renforcer la sécurité routière par la création de nouvelles bandes d'arrêt d'urgence, par la réalisation d'installations de signalisation supplémentaires et par la construction de nouvelles aires de repos, ainsi que par la transformation et la création d'équipements d'exploitation (éclairage, réseau d'appel d'urgence, etc.). Enfin, la mise en service de nouveaux échangeurs permettra un meilleur accès au réseau dans certaines régions, facilitant ainsi leur développement économique.

La Banque a également octroyé à la CNA deux prêts de 50 millions d'euros chacun pour le financement de la réalisation par la société des Autoroutes du Sud de la France (ASF) des premiers travaux de l'A66 Toulouse-Pamiers, dans le sud, et de la section Oulmes-Niort de l'A83, dans l'Ouest. De même, elle a mis en place deux nouveaux prêts, de 60 et 15 millions d'euros respectivement, pour la poursuite de la réalisation de l'autoroute A29 par la Société des Autoroutes du Nord et de l'Est de la France SANEF et de l'autoroute A20, par ASF.

La BEI, institution financière de l'Union européenne, contribue au développement des réseaux de communication en Europe et à la réalisation des ouvrages participant au développement des régions. Elle a consacré, ces cinq dernières années, près de 25 milliards d'euros aux réseaux d'infrastructures routières et ferroviaires aux deux tiers localisés dans des zones de développement régional. En France, cet effet est particulièrement significatif avec près de 5 milliards d'euros investis dans le développement du réseau autoroutier et du réseau ferroviaire à grande vitesse français.


(1) 1 EUR : 6,55957 FRF.