La Facilité pour la reprise et la résilience, pièce maîtresse de l’Europe dans la lutte contre les effets négatifs à moyen et à long terme de la pandémie de COVID-19, est en bonne voie. En novembre 2021, les plans nationaux pour la reprise et la résilience de 22 États membres ont été approuvés par le Conseil, obtenant ainsi le feu vert pour utiliser des ressources destinées à la relance. Plus de 52 milliards d’euros ont déjà été versés aux États membres.
Pourtant, l’impact de la pandémie n’a pas seulement justifié un soutien immédiat à la relance, mais a également aggravé des problèmes structurels existants et creusé des déficits d’investissement. Les dimensions financières de ces défis sont énormes et ne peuvent être résolues par le seul financement public. Il est essentiel de mobiliser des fonds publics et de mettre des ressources privées supplémentaires à la disposition de l’économie réelle.
Le Groupe BEI aide les États membres, comme la Grèce et l’Italie, à tirer parti de leurs ressources au titre de la Facilité pour la reprise et la résilience et en facilite la mise en œuvre. Les États membres peuvent, par exemple, mandater la BEI en tant que gestionnaire de fonds et recourir aux services de conseil de la BEI. En Grèce, par exemple, la Banque contribuera à gérer jusqu’à 5 milliards d’euros pour soutenir l’agence de la Facilité pour la reprise et la résilience du pays. Les pays bénéficieront des compétences techniques, économiques et financières de la BEI pour repérer les projets à fort impact et déployer des structures financières efficaces, ce qui contribuera à l’utilisation optimale des fonds de la FRR.
Programme
Allocution de bienvenue par Mikołaj Dowgielewicz, représentant permanent de la BEI auprès des institutions de l’UE
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Ricardo Mourinho Félix, vice-président de la Banque européenne d’investissement
Nikos Mantzoufas, gouverneur de l’agence de la Facilité pour la reprise et la résilience, ministère des finances (Grèce)
Claudio Casini, expert principal, cabinet du Premier ministre, Italie
Animatrice : Mary O’Mahony, chargée de mission, bureau de la BEI à Bruxelles