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    Le département Analyses économiques de la BEI a organisé sa deuxième table ronde sur l'activité bancaire dans le bassin méditerranéen qui s’est tenue au siège de la Banque à Luxembourg. Cette manifestation a rassemblé de hauts responsables du secteur financier et des banques centrales, ainsi que des représentants des institutions de développement présentes dans la région.

    Parmi les principaux orateurs et participants à la table ronde, citons Jihad K. Al Wazir, gouverneur de l'Autorité monétaire palestinienne ; Mohamed El-Kettani, PDG de la banque marocaine AttijariWafa ; Nassib Ghobril, économiste en chef de la banque libanaise Byblos ; Mohamed El Moussaoui, membre du conseil d'administration de la banque Al-Barid du Maroc et Alfred Kammer, directeur adjoint au FMI.

    La BEI était représentée, notamment, par Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la Banque, Flavia Palanza, directrice des opérations de la BEI-FEMIP, et Debora Revoltella, directrice du département Analyses économiques.

    La discussion a porté sur les tendances observées dans le secteur bancaire de la région ainsi que sur le développement des services financiers mobiles dans ces pays. Elle a notamment mis en lumière que les secteurs financiers de la région âtissent de volumes insuffisants, ce qui entrave tout particulièrement l’accès des PME aux financements.

    Les entreprises bénéficiant d’une ligne de crédit sont en proportion moins nombreuses que dans d’autres marchés émergents, et rares sont celles qui recourent à des prêts bancaires pour financer leurs investissements. La situation politique et économique difficile que connaît actuellement la région aggrave ces carences.

    Par conséquent, il est important que les pays partenaires méditerranéens poursuivent leurs efforts de réforme du secteur financier. En particulier, des mesures supplémentaires sont nécessaires pour renforcer les infrastructures financières, stimuler la concurrence dans le secteur bancaire et diversifier les services financiers.

    Le taux de pénétration du téléphone mobile est déjà élevé dans l’ensemble de la région et la discussion a mis en évidence que les services bancaires mobiles pourraient être un outil très important pour renforcer l’accès aux financements et aux services bancaires. Il existe un immense potentiel d’utilisation des réseaux bien développés de téléphonie mobile pour améliorer l’accès des populations non bancarisées aux financements.

    Le lancement de ces initiatives présente plusieurs difficultés, parmi lesquelles figurent en particulier les aspects réglementaires et la mise au point d’un modèle économique qui apporte une valeur ajoutée aux divers acteurs nécessaires au déploiement de la finance mobile.

    Le département Analyses économiques de la BEI a publié un rapport qui reflète les thèmes de discussion abordés lors de la table ronde : « Banking in the Mediterranean – Financing Needs and Opportunities in Turbulent Times » (L'activité bancaire dans le bassin méditerranéen : besoins de financement et possibilités d’investissement en des temps perturbés – non traduit).