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Le quatrième séminaire sur les marchés des capitaux, organisé par la Commission européenne, la Banque européenne d’investissement et le Mécanisme européen de stabilité, s’est tenu les 13 et 14 juin à Luxembourg dans un format hybride. Plus de 300 personnes y ont participé chacune des deux journées.

Les principaux thèmes abordés dans le cadre de cet événement étaient la voie vers la relance économique de l’Europe après la pandémie, l’impact de la guerre en Ukraine, ainsi que l’importance de la durabilité et des transformations numériques et leurs implications sur le marché.

Les différentes interventions ont majoritairement donné le sentiment que l’Europe reste un environnement prometteur pour les investisseurs et les marchés des capitaux. Il a été pris acte des préoccupations les plus récentes concernant la fragmentation des marchés et la réaction rapide de la BCE a été abordée et saluée.  Dans ce contexte, la prudence était l’un des mots d’ordre. Un signal fort de confiance dans la résilience de l’Europe, ainsi que dans sa capacité à s’adapter et à réagir vigoureusement et avec un degré élevé d’unité à l’environnement géopolitique difficile a été envoyé.

L’un des faits marquants a été la discussion stratégique de haut niveau avec Ricardo Mourinho Félix, vice-président de la BEI, Johannes Hahn, commissaire européen chargé du budget et de l’administration, et Klaus Regling, directeur exécutif du Mécanisme européen de stabilité. Tous trois ont souligné la forte coopération entre les institutions, offrant des outils à grande échelle pour contribuer à donner une impulsion à la transformation écologique et numérique. La BEI a également mis en évidence le rôle de la taxinomie de l’UE pour ce qui est de garantir des orientations claires et transparentes pour le marché de la finance durable, ouvrant des perspectives positives face à des marchés difficiles.

Le public étant majoritairement composé d’investisseurs, les interventions proposées par des spécialistes de la trésorerie, ainsi que les tables rondes faisant intervenir des gestionnaires de portefeuille et des responsables du financement, ont suscité un grand intérêt. Les discussions ont révélé des défis et des possibilités d’actualité sur les marchés des capitaux d’emprunt, mettant en avant la résilience des obligations des trois organisateurs qui font figure de valeur refuge face à la volatilité, ainsi que la stratégie d’investissement souple et prudente des gestionnaires de portefeuille sur fond d’instabilité et de hausse des taux, après une longue période de taux historiquement bas. Des discussions approfondies ont également porté sur les aspects pratiques de l’intégration des critères ESG par les gestionnaires de portefeuille, ainsi que sur l’attrait des programmes de collecte de ressources durables, domaine où la Commission européenne et la BEI figurent parmi les chefs de file sur les marchés SSA – y compris le rôle de l’architecture innovante de la finance durable de l’UE, notamment la taxinomie et la réglementation en matière de publication d’informations.

La conférence s’est terminée par un discours de Yuriko Backes, ministre luxembourgeoise des finances, sur l’importance du Luxembourg en tant que centre financier vert dans un environnement européen et mondial difficile.

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