Dans une déclaration conjointe publiée avant le sommet sur les changements climatiques convoqué par le Secrétaire général des Nations unies à New York le 23 septembre, les six principales banques multilatérales de développement du monde ont réaffirmé ce jour leur engagement commun à montrer l'exemple et à poursuivre le renforcement et le développement du financement de l'action en faveur du climat.
La Banque africaine de développement (BAfD), la Banque asiatique de développement (BAsD), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque européenne d'investissement (BEI), la Banque interaméricaine de développement (BID) et le Groupe de la Banque mondiale se sont engagés à maintenir le fort accent placé par ces institutions sur la lutte contre les changements climatiques. Cette approche impliquera de mobiliser davantage d'investissements du secteur privé et de continuer à innover et à promouvoir un système de traçabilité et de rapports d’information plus robuste et transparent pour le financement de l'action en faveur du climat.
« La Banque européenne d'investissement est déterminée à soutenir les investissements qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre et favorisent l'adaptation aux conséquences des changements climatiques. En tant que banque de l'UE, elle partage l'engagement d'autres banques multilatérales de développement visant à encourager les investissements liés au climat dans les pays en développement et cherche constamment à partager ses expériences dans tous ses domaines d'activité », a déclaré Jonathan Taylor, vice-président de la BEI responsable de l'action en faveur du climat.
Depuis qu'elles ont commencé à étudier conjointement les flux de financement de l'action en faveur du climat en 2011, ces six banques multilatérales de développement ont apporté près de 75 milliards d'USD de financement pour aider les pays en développement et les économies émergentes à répondre aux défis liés aux changements climatiques. En moyenne, environ 80 % de ces prêts ont soutenu des activités d'atténuation des effets des changements climatiques, et 20 % des activités d'adaptation.
Cette déclaration confirme également l'intention des banques multilatérales de développement de quantifier et de suivre de la même manière les investissements relatifs au financement de l'action en faveur du climat. Un tel suivi permettrait une plus grande coopération et un meilleur partage d'expériences entre les banques et les autres organes financiers impliqués dans l'action en faveur du climat.
Grâce à leur capacité à mobiliser des fonds publics et privés, les banques multilatérales de développement ont réussi à attirer et déployer des financements en faveur de l'action pour le climat afin de soutenir une croissance à faible intensité de carbone et capable de résister aux aléas climatiques dans les pays en développement et les économies émergentes.
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