Le financement de l’éducation et de l’innovation va bénéficier d’un réel coup de pouce grâce à un prêt ciblé de 500 millions de GBP accordé à trois banques britanniques par la Banque européenne d’investissement, l’institution de financement à long terme de l’Union européenne. Un accord formel a été conclu pour la première tranche du prêt en faveur de l’économie de la connaissance au Royaume-Uni. Le montant correspondant s’élève à 150 millions de GBP et permettra de financer l’aménagement d’installations destinées à l’enseignement supérieur et post-obligatoire, de technopôles et de pépinières d’entreprises. Des ressources supplémentaires seront débloquées l’année prochaine pour financer les nouveaux projets qui auront été identifiés et d’autres banques devraient s’associer au programme. Le montant total investi dans des projets bénéficiant du prêt en faveur de l’économie de la connaissance au Royaume-Uni devrait atteindre plus de 2 milliards de GBP.

Le programme en question s’inscrit dans le cadre de l’engagement global de la Banque européenne d’investissement qui vise à soutenir et renforcer l’économie de la connaissance au Royaume-Uni. Les projets admissibles comprennent le réaménagement de campus ainsi que le déplacement et la construction de technopôles spécialisés et de pépinières d’entreprises. Le programme de soutien à l’investissement, qui s’étalera sur 18 mois, tirera profit de l’expertise des banques partenaires en matière de financement dans le domaine de l’éducation.

« Le programme d’investissement dans l’économie de la connaissance au Royaume-Uni contribuera au financement de la construction et de la modernisation, dans tout le pays, d’installations destinées aux secteurs de l’éducation et de l’innovation. L’amélioration des connaissances, des compétences et de la recherche est cruciale pour l’avenir du Royaume-Uni et de l’Europe. La BEI se réjouit d’apporter son soutien à ce programme », a déclaré Simon Brooks, le vice-président de la BEI chargé des opérations au Royaume-Uni.

Saluant cette annonce, Vince Cable, ministre britannique du commerce, de l’innovation et des compétences, a déclaré : « Je constate avec satisfaction que la BEI est toujours bien consciente non seulement du rôle de premier plan que jouent les universités, les scientifiques et les entreprises britanniques en matière d’innovation et de développement technologique en Europe, mais aussi de l’importance des entreprises de rang mondial issues de notre secteur de la recherche. La recherche et l’innovation constituent les pierres angulaires de la stratégie ambitieuse de l’État, qui vise à rééquilibrer notre économie et à privilégier la croissance. Les scientifiques et chercheurs parviennent avec grand succès à lever des fonds auprès de sources issues d’horizons divers et grâce à ce nouveau prêt, les universités et les technopôles britanniques disposeront d’une option de financement supplémentaire et bienvenue. »

« L’investissement dans des projets encourageant et soutenant l’éducation et l’innovation sera un élément déterminant pour l’avenir du Royaume-Uni. Il s’agit là d’un domaine dans lequel RBS est actif depuis un certain temps déjà et nous sommes donc ravis de nous engager dans ce nouveau partenariat avec la BEI », a ajouté Stewart Ward, en charge du secteur de l’éducation au sein de la division Banque d’entreprise et banque institutionnelle chez RBS.

Selon Mark Stokes, directeur général au sein de la division Grandes entreprises chez Lloyds Banking Group, « le secteur de l’éducation est d’une importance capitale pour Lloyds Banking Group et pour l’économie dans son ensemble ; nous sommes donc fiers de soutenir cette initiative toute récente de la Banque européenne d’investissement. Forts de notre expérience et de notre savoir-faire dans le secteur, ainsi que des relations que nous entretenons avec les grands établissements d’enseignement, nous serons tout au long du programme en mesure d’apporter une contribution non négligeable aux projets menés dans l’enseignement supérieur et post-obligatoire à travers le Royaume-Uni. Nos chargés de clientèle spécialisés présents sur l’ensemble du territoire pourront utiliser les nouvelles ressources disponibles pour participer au financement d’initiatives menées dans leurs régions respectives. Nous interviendrons ainsi dans la rénovation de campus, le développement de nouvelles disciplines et le financement de projets de recherche essentiels qui auront un impact à long terme à la fois sur l’économie britannique et sur sa réputation de prestataire d’enseignement dans le monde entier. »

Steve Pateman, responsable de la division Banque d’entreprise et banque commerciale au Royaume-Uni chez Santander UK, a déclaré : « Notre accord initial avec la Banque européenne d’investissement, qui porte sur un montant de 100 millions de GBP, illustre clairement l’engagement de Santander en faveur des établissements d’enseignement supérieur et post-obligatoire. Le secteur de l’éducation joue un rôle crucial dans l’économie britannique et grâce aux conditions avantageuses obtenues dans le cadre du dispositif de prêt en faveur de l’éducation de la BEI et à nos équipes de chargés de clientèle spécialisés dans l’éducation, intervenant à partir du réseau régional de centres d’affaires de la banque, Santander dispose à la fois des produits et des ressources humaines qui lui permettront de devenir la banque de prédilection des établissements d’enseignement. Santander a précédemment participé au dispositif de prêt de la BEI en faveur des petites et moyennes entreprises (PME), ce qui lui permet maintenant de prêter 100 millions de GBP supplémentaires aux PME britanniques. »

Le programme de prêt en faveur de l’économie de la connaissance au Royaume-Uni complète la stratégie Europe 2020, dont l’objectif est de favoriser la reprise au lendemain de la récession ainsi qu’une croissance sociale et économique qui soit intelligente, durable et inclusive au cours de la prochaine décennie. L’éducation et la formation sont deux composantes essentielles qui permettront à l’Europe d’atteindre ces objectifs ambitieux. La croissance intelligente passera par la modernisation des universités et par l’ouverture des systèmes d’éducation à un public plus large ; la croissance inclusive dépendra quant à elle de la qualité des infrastructures et de l’accès à l’éducation de base et à l’apprentissage tout au long de la vie.

Notes aux responsables de publication

  • La Banque européenne d’investissement (BEI), la banque de l’Union européenne, a pour mission d’accorder des prêts à long terme à l’appui de projets qui contribuent à la réalisation des politiques économiques de l’UE. Elle opère au Royaume-Uni depuis 1973 et contribue au financement d’opérations touchant des secteurs aussi divers que ceux des autoroutes et voies ferrées, de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement, de l’énergie, des hôpitaux, des universités, de l’application des hautes technologies dans l’industrie et des petites et moyennes entreprises.
  • Au cours des cinq dernières années (2005-2009), la Banque européenne d’investissement a alloué près de 16 milliards de GBP à des projets réalisés au Royaume-Uni, dont 1,2 milliard au seul secteur de l’éducation. En 2009, elle a prêté près de 5 milliards de GBP à l’appui de projets réalisés au Royaume-Uni.
  • La BEI est l’une des plus grandes institutions financières multilatérales. Sa contribution s’élève à 79 milliards d’EUR (soit 69 milliards de GBP) pour 2009 et devrait représenter un total de 66 milliards d’EUR (soit 57 milliards de GBP) en 2010. La Banque opère dans le respect des pratiques bancaires et travaille en collaboration avec les milieux bancaires au sens large.