Le gouvernement de la République d'Afrique du Sud et la Banque européenne d'investissement (BEI) ont signé ce jour une déclaration d'intention qui consacre la poursuite du soutien financier de la BEI en faveur de l'Afrique du Sud durant la période 2007-2013.

Depuis 1995, la BEI a affecté 1,5 milliard d’EUR (14,85 milliards de ZAR) au financement d’investissements productifs en Afrique du Sud en application du cadre de coopération conclu entre ce pays et l’Union européenne.

Durant cette période, la coopération a porté principalement sur les infrastructures municipales (27 %), le soutien aux investissements de petite et moyenne dimension (20 %), l'approvisionnement en électricité (15 %) et en eau (14 %). Plus de 50 % de l’ensemble des décaissements ont été effectués en rands sud-africains (ZAR).

En décembre 2006, le Conseil européen a approuvé l’octroi, à la BEI, d’un nouveau mandat de prêt en Afrique du Sud pour la période 2007-2013. En vertu de ce nouveau mandat, et en coopération avec les autorités, les organismes publics, les entreprises privées et le secteur financier sud-africains, la BEI axera ses interventions sur les investissements dans les infrastructures d'intérêt public (notamment les infrastructures municipales, pour l'approvisionnement en eau et en électricité par exemple) et sur le soutien au secteur privé, y compris les PME.

Aux termes du document conjoint de stratégie-pays établi pour l’Afrique du Sud, la réduction de la pauvreté et des inégalités constitue l'objectif fondamental de la coopération en faveur du développement instaurée entre l'Union européenne et l'Afrique du Sud pour la période 2007-2007-2013. En outre, la création d’emplois occupe une place centrale dans le Programme indicatif national pluriannuel qui couvre la même période. Les opérations de la BEI en Afrique du Sud, dans le contexte du nouveau mandat, concourront activement à la réalisation de ces objectifs.

Concrètement, les propositions de financement concerneront des projets et des programmes entrepris par les secteurs tant public que privé dans les domaines suivants : l’énergie, l’eau et l’assainissement, les transports et les télécommunications, le logement social, les infrastructures municipales et provinciales, l’industrie (y compris l’agroalimentaire), le tourisme et les activités minières. Des intermédiaires financiers agréés seront chargés d’acheminer les aides destinées aux investissements de petite et moyenne dimension.