La Banque européenne d’investissement (BEI) a participé au dialogue annuel de Berlin sur la transition énergétique, qui se tenait les 16 et 17 mars 2021. Le thème de cette année était la transition vers la neutralité climatique, une urgence à laquelle l’Europe doit faire face alors que la crise du COVID-19 continue d’ébranler le monde entier.
Werner Hoyer, président de la BEI, a participé à la session intitulée « Sur la voie d’un partenariat Afrique-Europe dans le domaine de l’énergie ».
Le partenariat Afrique-UE est l’une des grandes priorités de la Commission européenne. La BEI est l’un des principaux investisseurs en matière d’infrastructures durables en Afrique. En tant que voisins proches, les deux continents bénéficient d’énormes possibilités de coopération, en particulier dans le domaine de l’énergie – pas seulement l’énergie solaire, mais aussi toutes les technologies liées aux énergies renouvelables. Le continent africain devrait connaître une forte croissance économique et démographique au cours de la prochaine décennie et il est dans l’intérêt des deux continents d’orienter cette croissance économique vers une transition verte.
Dans le même temps, le manque d’accès à l’énergie propre reste considéré comme le principal obstacle à la justice économique et sociale. Or, l’actuelle pandémie de COVID-19 et l’urgence croissante de la crise climatique montrent justement à quel point l’Afrique et l’Europe sont interdépendantes. Cette table ronde examine les moyens de renforcer le partenariat entre l’Afrique et l’Europe ainsi que le rôle de la BEI et de l’énergie solaire.
Parmi les intervenants figuraient :
- Amani Abou-Zeid, commissaire à l’infrastructure et à l’énergie de la Commission de l’Union africaine, Éthiopie
- Werner Hoyer, président de la Banque européenne d’investissement (BEI)
- Ajay Mathur, directeur général de l’Alliance solaire internationale (ISA), Inde
- Mohamed Shaker El-Markabi, ministre de l’électricité et des énergies renouvelables, Égypte
La table ronde était animée par Melinda Crane.