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    Préservation de la biodiversité à Madagascar

    Préservation de la biodiversité à Madagascar

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    • Disponible en: en fr
    •  Date: 27 Octobre 2010

    Ambatovy est un projet d’extraction et de transformation de nickel et de cobalt situé à Madagascar. Les travaux de construction ont démarré en 2007 et devraient être achevés en 2011. La BEI a accordé un prêt de 260 millions d’EUR à l’appui de ce projet. Entretien avec Andrew Cooke, responsable de la division Environnement du projet.

    Les questions environnementales occupent de plus en plus le centre des débats entourant le secteur minier. Quelles sont les mesures mises en œuvre dans le cadre du projet Ambatovy pour tenter de garantir la viabilité environnementale ?

    À Madagascar, la biodiversité constitue l’épicentre du dossier environnemental. La mine d’Ambatovy est située dans une zone connue pour la fragilité de sa biodiversité. Dès le départ, nous nous sommes engagés à faire en sorte que le projet n’ait pas d’effet négatif net sur la biodiversité et à ce qu’il ait même, dans la mesure du possible, des incidences positives. Outre les diverses mesures strictes d’atténuation mises en œuvre afin de minimiser notre impact sur la biodiversité, comme le sauvetage d’animaux et de plantes et leur transfert vers des zones protégées afin d’éviter toute perte au sein d’une population en danger ou parmi des espèces rares, nous avons également décidé de développer des zones supplémentaires ou « zones de compensation » dans les environs de la mine, dans lesquelles nous nous engageons à assurer la préservation à long terme des habitats. Pour aller encore plus loin dans cet effort, nous avons investi dans une zone de compensation en dehors du périmètre de la mine, dans une vaste région forestière présentant des caractéristiques similaires à celles du site accueillant notre projet. Globalement, la zone de préservation s’étendra sur une superficie totale d’environ 15 000 ha, soit près de dix fois la surface concernée par l’empreinte de la mine. Étant donné que Madagascar subit une déforestation massive, nous tablons sur un gain net de biodiversité sur un horizon d’une dizaine d’années.

    Comment la BEI soutient-elle vos efforts en faveur de l’environnement ?

    La BEI encourage l’application des principes du développement durable tels que ceux prescrits par la Société financière internationale (qui fait partie du groupe de la Banque mondiale), notamment dans le domaine de la biodiversité. La BEI soutient sans conteste nos actions et nous collaborons actuellement avec elle pour mettre sur pied un système de surveillance par satellite des forêts ainsi que de la zone de compensation du projet minier. Nous nous engageons à mettre en œuvre les meilleures pratiques environnementales, avec pour élément clé le suivi, et notamment le recours à cette fin à des technologies de pointe.

    De quelle manière vous efforcez-vous de contribuer au bilan environnemental de Madagascar ?

    Je pense qu’il est légitime d’affirmer que nous avons relevé la barre en ce qui concerne la contribution pouvant être apportée par des investisseurs à Ia préservation de la biodiversité à Madagascar. Nous ne sommes pas la première société à agir en ce sens, mais nous sommes les premiers à avoir instauré des zones de compensation afin d’accroître notre contribution. Les autorités malgaches cautionnent nos initiatives qui, à mon sens, les ont amenées à exiger que des mesures similaires soient prévues dans le cadre des autres projets miniers. Nous espérons que nos actions inciteront au final les pouvoirs publics à faire entrer les zones de compensation dans la loi. Par ailleurs, nos programmes de suivi des espèces et d’atténuation des nuisances (portant sur la protection des lémuriens par exemple) sont des programmes de pointe. Nous sommes convaincus qu’ils contribueront dans une large mesure au développement des connaissances scientifiques sur la biodiversité de l’île et à la gestion de la préservation des espèces. Nous avons d’ores et déjà commencé à présenter nos travaux à des conférences internationales de recherche.

    De nombreux investissements environnementaux ont été effectués en amont dans le cadre du projet Ambatovy. Comment avez-vous convaincu votre direction alors que la mine ne générait pas encore de profits ?

    Tout d’abord, le projet et les partenaires impliqués ont toujours incontestablement privilégié les normes environnementales strictes, comme en témoignent clairement la vision et les valeurs défendues dans le cadre du projet. Nous sommes soutenus, et non pas controversés, dans ces initiatives. Nous sommes également tenus par nos conventions de prêts, lesquelles se fondent sur les Principes d’Équateur et les normes de la SFI qui imposent des exigences claires en matière de gestion environnementale et de développement durable. J’aimerais également souligner qu’il s’agit là d’un signe des temps. Les sociétés minières cotées en bourse qui cherchent à investir des milliards de dollars dans une opération d’envergure internationale sont de plus en plus enclines à miser sur la gestion environnementale, qui constitue une forme de gestion du risque et de bonne gouvernance et contribue à asseoir leur réputation et à renforcer leur crédibilité dans le monde des affaires.



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