La société civile participe au débat dans le cadre de la COP25 à Madrid sur les possibilités et les défis qui se présentent après l’approbation de la nouvelle politique de prêt de la BEI

Le Conseil d’administration de la BEI a approuvé la nouvelle politique de prêt dans le secteur de l'énergie, qui prévoit d’éliminer progressivement, d’ici à 2021, le financement de projets énergétiques recourant aux combustibles fossiles sans dispositif d’atténuation et d’accroître les investissements dans les énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Il va de soi que cette démarche été accueillie très favorablement par les militants, les experts et les ONG réunis à Madrid cette semaine. Les représentants à la COP25, la conférence des Nations unies sur les changements climatiques, étaient aussi très désireux d’en savoir plus sur l’impact et les conséquences de cette décision.

Le débat Sortir des énergies fossiles pour s’aligner sur l’accord de Paris : possibilités et défis à relever à l’avenir, qui s’est tenu avec l’ONG de premier plan WWF et le laboratoire d’idées pour l’action en faveur du climat E3G dans le pavillon BEI-Benelux, a répondu à leurs attentes. Andrew McDowell, vice-président de la BEI chargé du secteur de l’énergie, David McCauley, premier vice-président et responsable mondial des partenariats avec le secteur public au WWF et Sandrine Dixson-Declève, attachée principale chez E3G et co-présidente du Club de Rome, ont passé en revue plusieurs thèmes parmi lesquels le besoin d’obligations de transition, le défi posé aux pays en développement et les nouvelles perspectives d’une transition vers une économie à faible intensité de carbone.

En ouverture, Andrew McDowell a rendu hommage à ses interlocuteurs qui ont pris une part active, comme beaucoup d’autres, à la consultation publique concernant la révision de la politique de prêt de la BEI dans le secteur de l’énergie. Il s’est exprimé en ces termes : « Sans le soutien de la société civile, je ne crois pas que nous serions parvenus à cette décision importante. »

Sandrine Dixson-Declève a qualifié la nouvelle politique de prêt de la BEI dans le secteur de l'énergie de « norme d’excellence » qui a amorcé selon elle une nouvelle dynamique dans le monde de la finance. David McCauley a souligné l’importance de traduire cette décision en actes, tout en saluant l’approche de la BEI qui vaut pour ses activités tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’UE : « la crise climatique est un problème mondial et l’horloge tourne ».

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