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Le 7 septembre, le président de la Banque européenne d’investissement (BEI), Werner Hoyer, s’est vu remettre un prix d’entrepreneuriat de premier plan à Chypre, en reconnaissance du rôle spécial joué par la banque de l’UE ces dernières années pour promouvoir les investissements et aider au redressement de l’économie chypriote.

Le président Hoyer a reçu le prix honorifique 2016 de la CIPA pour les meilleurs investissements internationaux. Cette distinction lui a été remise par Nicos Anastasiades, le président de la République de Chypre, lors d’une cérémonie organisée dans les jardins du palais présidentiel, à Nicosie.

« C’est en honneur pour la BEI de soutenir Chypre en tant que partenaire solide et indéfectible, non seulement pour l’État, mais également pour l’ensemble des entrepreneurs et des investisseurs présents aujourd’hui qui s’attachent à revitaliser l’économie », a déclaré Werner Hoyer, président de la BEI, durant son discours prononcé lors de la cérémonie de remise des prix de la CIPA pour les meilleurs investissements internationaux.

Les prix de la CIPA pour les meilleurs investissements internationaux sont les distinctions les plus prestigieuses accordées à Chypre pour récompenser des investisseurs, des entrepreneurs et des sociétés exerçant à Chypre pour leur contribution importante à l’édification du pays en tant que centre d’affaires international. Ces prix ont été décernés pour la cinquième année consécutive par IMH, Gold Magazine et l’agence chypriote pour la promotion de l’investissement (CIPA).

« Une relance économique remarquable s’opère à Chypre, pays qui est égalé en Europe uniquement par l’Irlande, à la faveur du revirement réussi de son économie. Il faut en trouver les raisons dans la résilience et la compétitivité de secteurs clés, ainsi que dans le calme et la rationalité de vos citoyens, autant d’éléments qui ont permis à l’État de mettre en œuvre des réformes structurelles politiquement difficiles. Vous êtes parvenus à transformer la crise en un élan de réforme et de restructuration, une réussite qu’il convient de saluer. Les prochaines étapes devraient surtout et avant tout viser la croissance continue de l’économie réelle. Nous avons assisté à votre recentrage sur des secteurs aux perspectives saines, comme le tourisme et les services aux entreprises, tout en pariant sur l’éducation, la recherche et l’innovation, » a ajouté le président Hoyer.

Lors de son allocution durant la cérémonie de remise des prix, le président de la République de Chypre, Nicos Anastasiades, a déclaré que son pays était une « destination exceptionnellement attrayante pour les investisseurs étrangers ».

« Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à la Banque européenne d’investissement et à son président, Werner Hoyer, pour leur soutien. Merci de nous avoir prêté main forte au moment où nous en avions besoin ; votre appui est précieux », a ajouté le président chypriote, Nicos Anastasiades.

Pendant son intervention, le président de la BEI s’est notamment exprimé en ces termes : « La banque de l’UE est active à Chypre depuis exactement 35 ans, soit depuis bien avant l’adhésion du pays à l’UE, et elle y a financé plus d’une cinquantaine d’investissements en accordant des prêts pour un montant total supérieur à 2,7 milliards d’EUR. Il s’agit d’un signe manifeste de l’engagement de la BEI en faveur de Chypre et de notre volonté de continuer à y soutenir de nouveaux investissements viables et bancables dans l’avenir. »

« Étant à la fois l’un des plus petits États membres de l'Union européenne, mais aussi l’un des plus importants d’un point de vue stratégique, Chypre est idéalement placée pour aider à guérir les divisions de la région et – pourquoi pas l’affirmer un jour comme aujourd’hui – de tout le continent, en procédant à sa réunification. En effet, cette île peut et devrait être un socle de stabilité et un créneau pour l’Europe et la région de la Méditerranée orientale, en cette période où nous devrions rechercher davantage de prospérité et de sécurité. Il est évident qu’un accord de réunification aiderait à concrétiser ce gros potentiel de croissance économique, de développement et de prospérité pour l’ensemble des Chypriotes. Envisagées dans ce contexte, les négociations à Chypre ne constituent pas qu’un dossier interne, mais concernent l’Union européenne dans son ensemble. De fait, elles représentent une rare lueur d’espoir pour l’Europe de nos jours. Dès lors, il est logique que l’Europe espère aujourd’hui la réunification de l’île parce que je suis convaincu que si nous décidons de poursuivre sur la voie d’une plus grande intégration tant à Chypre qu’en Europe, nous pourrions voir poindre encore un avenir bien meilleur pour chacun de nous », a conclu le président Hoyer.