La Banque européenne d’investissement (BEI) renouvelle son appui à l’action en faveur du climat en Turquie au moyen d’un prêt de 150 millions d’EUR pour le financement d’activités de régénération de forêts, de boisement et de maîtrise de l’érosion qui seront réalisées au cours de la période 2014-2015.

Cette intervention s’inscrit dans la suite d’une opération antérieure de même type menée par la BEI en Turquie, portant sur un montant de 100 millions d’EUR et signée en décembre 2012 pour un projet dont l’exécution par le ministère des forêts et des ouvrages hydrauliques se déroule de manière satisfaisante. La nouvelle opération s’inspire de la précédente puisqu’elle met tout particulièrement l’accent sur l’amélioration de la qualité de la gestion des forêts. La Turquie est l’un des pays les plus touchés par l’érosion en raison de sa topographie, de son climat, de la vulnérabilité de ses sols et de la tendance à la surexploitation des zones de pâturage et des forêts. Par le financement d’activités de boisement et de maîtrise de l’érosion, la présente opération contribue à l’atténuation des changements climatiques et à l’adaptation à leurs effets, ainsi qu’à la gestion des ressources naturelles en Turquie, et s’inscrit ainsi à l’appui de la croissance et de la stabilité économiques. Elle devrait avoir des effets positifs multiples sur l’environnement, parmi lesquels l’amélioration de la santé des forêts, la protection des sols et des ressources en eau et l’augmentation de l’offre de bois et de biomasse pour la production d’énergie.

Le nouveau financement accordé par la BEI devrait concerner des activités de maîtrise de l’érosion sur 155 600 ha, de régénération de 110 000 ha de zones forestières dégradées et de premier boisement de 80 000 ha. Il concernera aussi des équipements et installations qui serviront à la réalisation des travaux en question et aideront à l’amélioration de la qualité de la gestion des forêts. Les activités seront mises en œuvre sur tout le territoire turc, mais surtout dans les zones les plus enclines à l’érosion de la péninsule anatolienne.