La Banque européenne d’investissement, représentée par le vice-président Wilhelm Molterer, et le Tadjikistan, représenté par le président du Comité d’État pour l’investissement et la gestion des biens de l’État du Tadjikistan, ont signé, en présence du président de la République du Tadjikistan, Emomali Rahmon, un protocole d’accord et franchi ainsi une étape importante dans le renforcement de leur coopération.

M. Molterer a déclaré à cette occasion : « Ce protocole d’accord contribuera à promouvoir la coopération entre la BEI et la République du Tadjikistan, notamment en matière de financement de projets générant des effets positifs à la fois pour l’UE et pour le Tadjikistan. Les secteurs d’intervention prioritaires de la BEI sont les sources d’énergie renouvelables, dont la production hydroélectrique, l’efficacité énergétique et les infrastructures agricoles, dans le contexte de l’objectif plus large de l’atténuation des changements climatiques et de l’adaptation à leurs effets ainsi que du développement des infrastructures sociales et économiques. »

La BEI et le Tadjikistan entretiennent des discussions régulières pour explorer et identifier les projets à financer en priorité par la Banque dans le cadre de son mandat et de ses objectifs. La BEI intervient actuellement et va poursuivre son action au Tadjikistan en étroite coordination avec les autorités du pays ainsi que d’autres institutions financières internationales présentes dans cette région importante.

Le 10 février 2009, la République du Tadjikistan a conclu avec la BEI un accord-cadre établissant le socle juridique des activités de la Banque dans le pays. Puis, en juin 2011, le premier prêt accordé par la BEI en Asie centrale a été signé, pour le financement de la remise en état des réseaux de distribution d’électricité dans la région de Sugd.

La BEI procède actuellement à l’audit préalable du projet de remise en état de la centrale hydroélectrique de Kairakkum, en étroite collaboration avec la BERD.