En présence de Mme Magdalena Álvarez, ministre de l'équipement et des transports, M. Philippe Maystadt, président de la Banque européenne d'investissement, et M. Antonio González Marín, président de l'Adif[1], ont signé cet après-midi à Barcelone un prêt d'un montant de 500 millions d'EUR pour le financement de la ligne à grande vitesse Madrid-Valence. Il s'agit de la première tranche d'un prêt de 1,3 milliard d'EUR approuvé hier par le Conseil d'administration de la BEI, réuni exceptionnellement à Barcelone où se tient actuellement le Forum annuel de la Banque.

À l'occasion de la cérémonie de signature, le président de la BEI a souligné l'excellente collaboration entre les responsables des services opérationnels de la Banque et leurs interlocuteurs du ministère de l'équipement et des transports et de l'Adif, en indiquant qu'il s'agissait de la cinquième intervention de la BEI en faveur des liaisons à grande vitesse en Espagne, après les financements accordés pour les lignes Madrid-Séville, Madrid-Barcelone-Figueras, Cordoue-Malaga et Madrid-Valladolid. M. Maystadt a également mis en avant la part importante que représente l'Espagne dans le volume global des opérations de la BEI. En 2008, avec 8,572 milliards d'EUR de prêts signés, l'Espagne a en effet été le premier bénéficiaire des financements de la BEI, comme cela avait déjà été le cas les années précédentes.

Le projet financé à l'aide du présent prêt comprend la construction d'une nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse d'une longueur de 363,8 km entre Madrid et Valence ainsi que celle des gares de Cuenca et d'Utiel-Requena.

Ce projet fait partie des réseaux transeuropéens à grande vitesse prioritaires. À ce titre, il bénéficiera d'aides communautaires provenant du Fonds de cohésion, du Fonds européen de développement régional et de la ligne budgétaire RTE. La contribution de l'UE au projet, y compris le concours de la BEI, représentera à peu près 39 % de l'investissement total.

La Banque européenne d'investissement (BEI), l'institution de financement de l'Union européenne (UE), a pour mission de financer des projets répondant aux objectifs des politiques européennes. Les réseaux transeuropéens (RTE) de transport constituent l'une des priorités des politiques communautaires et ont pour but de faciliter l'intégration économique et sociale au sein de l'UE, la libre circulation des personnes et des biens, et le développement des zones les moins favorisées de l'Union.



[1] L'ADIF (« Administrador de Infraestructuras Ferroviarias ») est l'entité publique chargée de la construction et de la gestion des infrastructures en question.