La valeur ajoutée du prêt de la FEMIP réside dans ses conditions de financement adaptées, notamment en termes de durée. La BEI veille par ailleurs à optimiser l’impact environnemental de tous les projets qu’elle finance.
Des réseaux de transports efficaces et intégrés, un élément de première importance pour l’économie des pays méditerranéens et l’intégration Euro- Méditerranéenne:
Cet investissement s’inscrit dans la stratégie de la FEMIP qui vise non seulement à stimuler le secteur privé mais également à créer un environnement favorable à l’investissement dans les pays partenaires méditerranéens. Ce réseau autoroutier dynamisera l’économie marocaine, en réduisant les coûts logistiques, en reliant les grands centres économiques du pays et en intégrant les régions alentour, tout en améliorant la sécurité routière.
L’intégration Euro-Méditerranéenne est au cœur de grandes politiques communautaires que la FEMIP est chargée de soutenir, du Processus de Barcelone à la Politique Européenne de Voisinage. Des infrastructures de transports efficaces et interconnectées, tant entre les pays du sud qu’entre les deux rives de la Méditerranée, en sont l’une des principales clés. L’autoroute Rabat-Oujda fait partie de l’axe sud-ouest identifié parmi les cinq axes principaux devant relier l’Union européenne avec ses pays voisins par le Rapport du Groupe de Haut Niveau en novembre 2005.
La FEMIP, partenaire du Maroc :
Depuis 1995, la FEMIP a investi près de 2 milliards d’EUR au Maroc, dont un tiers dans le secteur des transports et un autre tiers dans celui de l’énergie. Elle a notamment soutenu le développement du réseau routier rural, la réhabilitation des ports maritimes a travers le pays, ainsi que la modernisation des chemins de fer, ou encore l’interconnexion des réseaux d’électricité et de gaz avec l’Espagne. La FEMIP finance également de manière régulière des projets de protection de l’environnement, par exemple les infrastructures d’assainissement des eaux à Fès, Marrakech, Agadir et Meknès. Enfin, en 2005 elle a investi 71 millions d’EUR dans la construction de logements sociaux en zones urbaines, une première dans ce secteur en dehors de l’Union européenne.