La SFI rejoint un partenariat stratégique – composé de la Banque européenne d’investissement, de la Commission européenne et de la Banque mondiale – en faveur des pays du Sud de la Méditerranée

La Société financière internationale (SFI), qui fait partie du groupe de la Banque mondiale, vient de rejoindre un partenariat composé de la Banque européenne d'investissement, de la Commission européenne et de la Banque mondiale, et dont l'objectif est d'instaurer un climat favorable au secteur privé au Moyen-Orient et dans les pays d’Afrique du Nord.  Ces quatre institutions multilatérales ont convenu de mettre en commun leurs connaissances et leurs programmes de formation dans les domaines de l'innovation et des nouvelles technologies, ainsi qu’en matière d’aménagement urbain, dans le but de promouvoir le développement du secteur privé.

Cette initiative s’inscrit dans le droit fil de la stratégie de la Facilité euro-méditerranéenne d’investissement et de partenariat (FEMIP), l'instrument de la BEI consacré à la zone euro-méditerranéenne, qui a pour objectif de stimuler le secteur privé dans les pays partenaires méditerranéens. Entre 2002 et 2006, la FEMIP a octroyé des prêts pour un montant total de 6 milliards d’EUR, dont une proportion croissante en faveur du secteur privé. Elle ambitionne de consacrer 50 % du montant annuel de ses crédits au secteur privé, tandis que les projets relevant du secteur public (infrastructures de transport et d’énergie, pour l’essentiel) devraient contribuer à l’amélioration du climat d’investissement.

La SFI soutient l’instauration d’une croissance économique durable dans les pays en développement, grâce au financement d’investissements du secteur privé, à la mobilisation de capitaux sur les marchés financiers internationaux et à la prestation de services de conseil aux entreprises et aux gouvernements. La philosophie de la SFI est que les populations démunies, elles aussi, ont la possibilité d’échapper à la pauvreté et d’améliorer leur condition. Au cours de l’exercice 2006, la SFI a affecté 8,3 milliards d'USD, dont des participations sous forme de prêt, au financement de 284 investissements dans 66 pays en développement.