• La BEI et AImotive, spécialiste hongrois des technologies automobiles, signent un prêt de 20 millions d’EUR destiné à des investissements dans la recherche-développement de logiciels reposant sur l’intelligence artificielle (IA) pour les véhicules autonomes.
  • Le prêt de la BEI permettra à AImotive de peaufiner encore sa technologie et de lancer sur le marché des produits destinés à l’automobile dans les années à venir.
  • La technologie innovante d’AImotive reposant sur l’IA réduira les coûts et augmentera la sécurité des véhicules autonomes.

La Banque européenne d’investissement (BEI) mettra un prêt d’amorçage-investissement de 20 millions d’EUR à la disposition d’AImotive, une société hongroise spécialisée dans les technologies, pour ses travaux de recherche-développement liés à ses systèmes innovants basés sur l’intelligence artificielle destinés aux véhicules autonomes. AImotive cherche à devenir l’un des chefs de file de la prestation de services et de l’édition de logiciels au niveau du développement mondial des technologies de conduite autonome.

Le prêt de la BEI, soutenu par le Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS), qui constitue le cœur du Plan d’investissement pour l’Europe, aussi appelé « Plan Juncker », permettra à l’entreprise, qui compte 200 employés, de développer ses activités sur le segment de la conduite autonome, qui connaît une évolution rapide, et d’étendre sa clientèle aux constructeurs automobiles, aux fournisseurs de premier rang (« Tier 1 ») et aux sociétés qui proposent des services de mobilité.

AImotive sera également en mesure de développer davantage sa technologie et de lancer sur le marché des versions sûres de sa solution de produits destinés à l’automobile. L’offre de la société inclut un logiciel modulaire reposant sur l’AI pour les voitures autonomes, un environnement de simulation virtuelle permettant des essais et la vérification plus rapides des technologies de conduite autonome, et une puce IP destinée à l’informatique à haute performance et faible puissance, optimisée grâce à l’AI. Grâce à sa connaissance approfondie de toutes les ramifications de la conduite autonome, l’entreprise a pu collaborer plus facilement avec des partenaires clés de l’automobile et des technologies.

Vazil Hudák, vice-président de la BEI, a déclaré : « Il s’agit d’un grand jour pour la BEI, car nous posons l’une des premières pierres du leadership de l’Europe dans le domaine de l’intelligence artificielle. Je suis heureux que cela se fasse en Europe centrale, région où le secteur automobile accumule depuis longtemps les réussites. Les projections tablant sur potentiellement 13 à 20 millions de voitures autonomes sur les routes d’Europe et d’Amérique du Nord d’ici 2035, nous devons nous assurer que notre continent dispose des capacités nécessaires pour être un fer de lance de cette révolution mondiale dans le secteur automobile et nous sommes fiers de nous inscrire dans cet élan ! »

László Kishonti, PDG d’AImotive, a quant à lui affirmé : « AImotive évolue dans un secteur très concurrentiel qui connaîtra de nombreuses transformations dans les prochaines années. AImotive encourage une collaboration renforcée et un développement ouvert parmi les intervenants du secteur afin d’accélérer ces changements et de lancer rapidement sur le marché des produits sûrs. L’investissement de la BEI soutiendra nos efforts visant à faire parvenir à maturité l’écosystème d’AImotive dans le domaine des technologies de conduite autonome et à devenir une plateforme de pointe du secteur de la conduite automatisée. »

Jyrki Katainen, vice-président de la Commission européenne et commissaire chargé de l’emploi, de la croissance, de l’investissement et de la compétitivité, s’est exprimé en ces termes : « L’intelligence artificielle n’est pas de la science-fiction : elle fait déjà partie de notre quotidien et est une des caractéristiques de la nouvelle ère industrielle. Pour que les entreprises européennes soient concurrentielles dans ce domaine sur la scène internationale, il importe de renforcer la recherche-développement, mais aussi l’engagement et la diffusion des technologies, ce qui implique tout naturellement plus d’investissements publics et privés. L’accord signé avec Almotive montre que le Plan d’investissement pour l’Europe peut pleinement jouer son rôle à cet égard. »