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À l’occasion du Global Climate Finance Action Summit (Sommet mondial d’action sur la finance climatique) qui s’est tenu aujourd’hui à Marrakech, Jonathan Taylor, vice-président de la Banque européenne d’investissement chargé de l’énergie, de l’environnement et de l’action pour le climat, a invité les institutions financières du monde entier à redoubler d’efforts pour faire de l’Accord de Paris une réalité.

Parmi les participants à ce sommet organisé en marge de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique à Marrakech (COP 22) figuraient S.E. Salaheddine Mezouar, président de la COP 22 et ministre marocain des affaires étrangères et Naoko Ishii, directeur général de Global Environment Facility.

Lors de son discours, le vice-président Taylor s’est exprimé en ces termes :

« Lorsque des milliers de milliards de dollars sont réorientés vers des investissements verts, il est crucial que les investisseurs puissent placer leur argent directement dans des projets verts et intelligents sur le plan climatique. Les banques publiques comme la BEI, la banque de l’UE, ont un rôle primordial à jouer dans la mise au point de produits et d’instruments qui encouragent et maintiennent les flux de capitaux privés vers des projets respectueux du climat. C’est ce que nous faisons et c’est ainsi que nous entendons faire de l’Accord de Paris une réalité. La BEI élimine les risques qui empêchent les investisseurs privés de placer leur argent dans l’action en faveur du climat. »

Consultez ici le texte intégral du discours

Informations complémentaires

La BEI intervient dans 160 pays à travers le monde. En tant que premier bailleur de fonds multilatéral de l’action en faveur du climat, la BEI fournit des financements à long terme à l’appui de projets d’investissement solides et durables, soutenant ainsi la réalisation des objectifs stratégiques de l’Union en Europe et dans le reste du monde. La BEI est détenue par les 28 États membres de l’UE.

La BEI est le plus grand bailleur de fonds multilatéral au monde pour les projets liés au climat. L’année dernière, elle a consacré environ 27 % du volume total de ses prêts à l’action climatique. D’ici à 2020, la Banque va porter à 35 % la part de l’ensemble de ses prêts soutenant des investissements en faveur du climat dans les pays en développement, en mettant davantage l’accent sur les régions les plus exposées aux changements climatiques pour les aider à s’y adapter.