Plus de 16 milliards d’EUR de financements mis à disposition par la BEI, la Banque mondiale et la BERD depuis novembre 2012

La Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque mondiale et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) ont annoncé à l’occasion des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international qu’elles étaient en bonne voie d’atteindre les objectifs fixés pour les investissements destinés à stimuler la croissance économique en Europe centrale et sud-orientale. Cette annonce revêt une importance capitale pour les entrepreneurs, les exportateurs et les petites et moyennes entreprises et constitue pour les marchés financiers un signal indiquant que les institutions financières internationales (IFI) interviennent activement pour aider les pays de cette région à relever les défis nés de la crise.

C’est en novembre 2012 que les trois IFI ont lancé leur plan d’action conjoint pour la croissance en Europe centrale et sud-orientale en prenant l’engagement d’y investir un montant total de 30 milliards d’EUR sur la période de deux ans courant sur 2013 et 2014.

D’après le premier rapport sur ce plan d’action conjoint, au 31 juillet 2013, le montant mis à disposition sous forme de nouveaux prêts par les trois IFI atteignait déjà 16 milliards d’EUR. Les résultats des efforts conjoints sont encourageants et rendent compte de la détermination à partager les priorités et à travailler en étroite collaboration sur les projets et les initiatives.

L’enveloppe de financement a été mise en place dans le contexte de l’initiative de Vienne, la plateforme de coordination qui a été lancée au sommet de la crise en 2008-2009 et grâce à laquelle les banques internationales sont restées engagées dans l’Europe émergente.

À ce jour, dans le cadre du plan d’action 2013-2014, la BEI a mis à disposition 10,5 milliards d’EUR, sur un engagement total de 20 milliards d’EUR, la Banque mondiale a fourni 3,1 milliards d’EUR sur un total prévu de 6 milliards d’EUR, et la BERD a apporté 2,5 milliards d’EUR, pour un engagement de 4 milliards d’EUR.

Werner Hoyer, le président de la BEI, a déclaré à cette occasion : « La BEI est fermement résolue à soutenir la croissance durable dans les pays d’Europe centrale et sud-orientale, en leur fournissant un accès continu aux financements dans l’environnement économique actuel difficile et en développant constamment sa gamme de produits plus ciblés. Elle s’attache à soutenir sans relâche le processus de convergence et à contrer les effets de la crise et les retombées négatives de la dislocation du secteur financier dans la zone euro. »

Laura Tuck, vice-présidente de la Banque mondiale pour la région Europe et Asie centrale, a quant à elle souligné : « En participant à une action conjointe, le Groupe Banque mondiale entend soutenir la reprise et la croissance économiques en Europe centrale et sud-orientale. La croissance économique est cruciale aux fins des deux objectifs de la Banque mondiale que sont l’éradication de la pauvreté extrême et la promotion d’une prospérité partagée. Je me félicite de la coopération entre nos trois institutions, qui a renforcé notre capacité commune à conseiller les clients dans la région. Nous pouvons d’ailleurs légitimement affirmer que le résultat de cette action que nous menons conjointement représente plus que la somme des effets qu’auraient générés trois actions menées séparément. »

Sir Suma Chakrabarti, président de la BERD, a pour sa part déclaré : « La BERD est pleinement engagée à poursuivre cette importante initiative conjointe, en proposant des prêts principalement à de petites et moyennes entreprises, pour soutenir la reprise et aider à mettre en place des politiques traçant la voie vers une croissance et des emplois plus durables à l’avenir. » Des réformes sont essentielles pour permettre à la région de rester attrayante pour les investisseurs sur les marchés mondiaux. »

Les IFI s’attacheront à conserver cette dynamique en 2014 et continueront de centrer leur attention sur le soutien à une reprise qui demeure fragile et sur l’aide à l’établissement des bases d’une croissance future plus durable dans la région.

En particulier, les trois IFI veilleront à ce que les petites et moyennes entreprises aient accès au crédit. Elles mettront également des ressources à disposition pour des investissements dans les infrastructures et l’énergie et dans des réformes structurelles visant à rendre l'Europe centrale et sudorientale plus compétitive.

Pour de plus amples informations, prière de consulter le premier rapport sur le plan d’action conjoint des IFI pour la croissance en Europe centrale et sud-orientale.