>@Shirin Wheeler/EIB

Une meilleure coordination des activités des banques multilatérales de développement (BMD) pourrait avoir une incidence considérable pour les millions de personnes qui sont touchées, dans le monde entier, par la question des migrations et des déplacements forcés. Voilà la réflexion qui sous-tend une nouvelle proposition examinée ce jour par des représentants des banques multilatérales de développement du monde entier et des pays du G7 à Washington, à l’occasion des assemblées annuelles du FMI et du Groupe de la Banque mondiale.

Werner Hoyer, président de la Banque européenne d'investissement (BEI), et Kristalina Georgieva, directrice générale de la Banque mondiale, coprésidaient la réunion aux côtés de Vincenzo La Via, l’un des représentants de haut rang de l’Italie au G7. S’exprimant depuis Washington, Werner Hoyer a déclaré ce qui suit : 

« Les migrations clandestines et les déplacements forcés ne datent pas d’hier. Toutefois, depuis trop longtemps, une démarche commune et coordonnée nous fait défaut pour remédier aussi bien aux causes profondes qu’aux conséquences de ce phénomène.

Il incombe tout particulièrement à des institutions internationales comme les banques multilatérales de développement de coopérer. Nous devons de toute urgence améliorer les modalités de notre collaboration lorsque nous apportons de l’aide aux populations de tous les pays affectés. »

« Étant la destination de milliers de voyages tragiques à travers la Méditerranée, l’Italie, qui préside le G7 cette année, assume une part disproportionnée de l’accueil des migrants et des personnes déplacées qui arrivent, désespérés, en Europe », a-t-il ajouté. « J’estime que nous devons répondre par la positive et sans plus tarder à la demande de l’Italie visant à renforcer la coopération entre les BMD dans ce domaine. Nous nous devons d’améliorer la manière dont nous, l’ensemble des BMD, contribuons à la réponse aux chocs et aux tensions qui naissent de cette profonde évolution. »

Consultez ici le texte du discours prononcé par Werner Hoyer, président de la BEI.

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