Werner Hoyer, le président de la BEI, a présenté lors du sommet des Balkans occidentaux à Vienne plusieurs projets que la banque de l'UE est prête à financer dans un avenir proche, dont le projet « Rail Route 10 » au Kosovo*. Parmi les autres opérations envisagées par la BEI figure le gazoduc transadriatique (projet TAP), pour lequel la BEI a lancé l'instruction initiale. Ce projet TAP contribuera à diversifier l'approvisionnement en gaz de l'Union européenne et donnera une possibilité d'accroître le recours au gaz comme source d'énergie dans les Balkans occidentaux.

Le président Hoyer a déclaré à ce sujet : « La Banque européenne d'investissement est le plus grand bailleur de fonds international dans les Balkans occidentaux. Conformément à son mandat et à l'objectif déclaré des pays de la région de rejoindre l'Union européenne, la BEI a signé, au cours des dix dernières années, près de 7 milliards d’EUR de prêts à l'appui de projets dans cette région du monde. Elle a contribué à construire et à remettre à niveau des infrastructures et, au travers du Cadre d'investissement en faveur des Balkans occidentaux (WBIF) établi en 2009, elle a pu résoudre des problèmes liés à une mauvaise conception de projets et à la coordination transfrontalière ».

Le WBIF a été mis en place en concertation avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque du Conseil de l’Europe, les États membres de l'UE et les pays des Balkans occidentaux. Il a pour objectif de faciliter la préparation et le financement de projets prioritaires en mettant en commun et en coordonnant plusieurs sources de financement et l'assistance technique, principalement dans le secteur des infrastructures, y compris les infrastructures sociales.

Ce sommet des Balkans occidentaux est le deuxième sommet annuel des chefs d'État ou de gouvernement des Balkans occidentaux. Il s'est tenu à Vienne, en Autriche, à la suite, en 2014, de la conférence des États des Balkans occidentaux, qui a eu lieu à Berlin, en Allemagne. Le sommet de cette année s'inscrit dans le cadre du processus de Berlin, un processus quinquennal marqué par des sommets annuels visant à accompagner les progrès en faveur d'un futur élargissement de l'Union européenne à la région des Balkans occidentaux.


*Cette désignation, la signature de l’accord-cadre et les opérations de la BEI au Kosovo ne remettent pas en cause la position exprimée par les États membres de l’UE sur le statut du Kosovo et ne préjugent en rien de cette position ; elles sont compatibles avec la résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies et avec l’avis rendu par la Cour internationale de justice le 22 juillet 2010 au sujet de la déclaration d'indépendance du Kosovo.