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    Stimuler la compétitivité de la Pologne en soutenant la R-D technologique

    Stimuler la compétitivité de la Pologne en soutenant la R-D technologique

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    En Pologne, pays qui a vu naître des scientifiques de renom tels que Copernic, Marie Curie et Johannes Hevelius, la culture universitaire et scientifique remonte même au-delà du 14e siècle, avec la création de l'Académie de Cracovie. Aujourd'hui, avec plus de 500 instituts d'enseignement supérieur, la recherche-développement (R-D) n'a jamais été aussi importante en Pologne. Une réforme majeure de l'administration scientifique, élaborée par le ministère polonais des sciences et de l'enseignement supérieur en 2010, a permis au pays d'améliorer les conditions des chercheurs, plus particulièrement des jeunes scientifiques, afin de constituer une réserve de chercheurs qualifiés et talentueux pour ses laboratoires modernes et de créer des groupes ou des projets de recherche nationaux et internationaux. C'est précisément là que la BEI intervient !

    Afin de rester compétitifs et de maintenir un niveau de recherche scientifique élevé, les centres de recherche et les universités en Pologne investissent dans des initiatives de R-D qui contribuent à financer leur développement. Ces onze dernières années, la BEI a soutenu la nouvelle réforme polonaise dans le domaine scientifique en apportant son concours financier à des activités de R-D dans différents secteurs du milieu scientifique. Depuis 2004, elle a accordé 14 prêts qui ont permis de mobiliser près de 5,5 milliards d'EUR pour la R-D en Pologne. Et ces investissements commencent à porter leurs fruits.

    Scanners UIR pour le contrôle non destructif des structures en béton

    Le contrôle non destructif (CND) consiste en des techniques d'analyse utilisées à des fins scientifiques et industrielles afin d'évaluer les propriétés des matériaux sans les dégrader. Il permet de déceler des défauts et des anomalies dans les aéronefs, les bâtiments, les plateformes lourdes, les ponts ou les véhicules, ce qui en fait un atout précieux pour éviter les accidents, tout en réduisant les coûts et en améliorant la fiabilité.

    Un projet de recherche-développement et innovation (RDI) de l'université de technologie de Varsovie financé par la BEI a permis de mettre au point un scanner UIR mobile intégré permettant de réaliser des essais non destructifs complexes sur de larges structures composées de plaques de béton. Grâce à des techniques de pointe en matière de CND et une analyse poussée des données, ce nouveau scanner permet de surmonter les inconvénients des tests manuels et d'effectuer des essais sur de larges zones. À l'aide de nouvelles techniques de mesure des ondes de compression par impact-écho, de la vitesse d'impulsion ultrasonique et du géoradar (GPR), le scanner UIR permet d'obtenir des informations ou des critères de réparation et d'évaluer la qualité des sols industriels, des revêtements de chaussée, des tabliers de ponts et d'autres structures en plaques de béton.



    Système intelligent de détection et de pénalisation des véhicules surchargés

    La dégradation des infrastructures routières est principalement attribuée au nombre croissant de poids lourds qui les empruntent. Un projet soutenu par la BEI, en coopération avec le Road and Bridge Research Institute de Varsovie, a permis de mettre au point un système unique qui détecte les véhicules surchargés en mouvement et inflige même des amendes !

    Le programme de recherche était axé sur la création d'un nouveau système de mesure multimodal qui améliore la précision des paramètres de pesée, de traçage et de suivi.

    Il a permis d'introduire sur le marché européen un nouveau produit qui bénéficiera directement aux services d'entretien et de sécurité du réseau routier. Ce système est en cours d'installation en Pologne, mais aussi en Allemagne et en République tchèque, et les droits de licence devraient être cédés aux États-Unis et en Australie.



    Une microsonde électronique pour des mesures ultra-précises de la composition chimique

    Fin 2014, un prêt de la BEI a permis à la faculté de géologie de l'université de Varsovie d'achever le plus gros investissement qu'elle ait jamais réalisé dans ses infrastructures scientifiques. L'acquisition d'une microsonde électronique équipée d'un canon à émission de champ permettant d'effectuer des mesures ultra-précises et rapides des composés chimiques a été autorisée par le ministère polonais des sciences et de l'enseignement supérieur. La microsonde a été fabriquée par Cameca, un producteur français connu pour ses instruments de mesure sophistiqués.

    Qu'est-ce qu'une microsonde électronique ? Il s'agit d'un appareil extrêmement perfectionné qui permet de déterminer la composition chimique de matériaux solides, même en quantités infimes. Elle est utilisée dans de nombreux domaines, tels que l'archéologie, la minéralogie, la paléontologie, l'art ou encore la médecine.

    Dotée d'une très haute sensibilité et d'un taux de comptage trois fois supérieur aux modèles actuels, la microsonde Cameca SX Five FE permet d'effectuer des analyses extrêmement précises de la composition chimique de matériaux solides dans de très faibles volumes. Pourquoi est-ce important ? Elle nous permet, entre autres, de déchiffrer les conditions des formations rocheuses qui nous aident à comprendre l'histoire géologique de la Terre, et aussi d'étudier de nouveaux matériaux. Cette acquisition a octroyé à l'université un avantage concurrentiel et a conduit à une plus grande coopération entre les départements qui souhaitent utiliser le nouvel appareil pour approfondir leurs propres recherches. Grâce au succès de ce projet, des scientifiques de huit pays veulent à présent travailler sur des projets communs et faire usage du nouvel équipement.



    Un équipement de nanotechnologie dernier cri

    En 2013, le Jerzy Haber Institute of Catalysis and Surface Chemistry de l'Académie polonaise des sciences a acheté une série d'équipements scientifiques pour fournir à son laboratoire de bioencapsulation et de nanotechnologie des outils analytiques de pointe. L'un de ces nouveaux outils était un microscope confocal haut de gamme à très haute résolution, le LSM780.

    Ce microscope à la pointe de la technologie peut décomposer des objets de taille nanométrique et utilise une variété de techniques recourant à la fluorescence, ainsi que des instruments qui permettent d'effectuer simultanément le contrôle de l'adsorption et l'analyse des réactions électrochimiques. Toutes ces particularités réunies en font un instrument unique qui peut servir à mener des recherches dans le domaine de l'adsorption de la matière molle sur des interfaces liquides-solides et de réaliser un large éventail d'études à la frontière entre les nanotechnologies et les sciences de la vie.

    Grâce à l'investissement financé par la BEI, le Jerzy Haber Institute est devenu l'un des établissements scientifiques les mieux équipés de Pologne. En outre, cette capacité à mener des recherches de haut niveau a permis de renforcer la compétitivité du secteur scientifique européen. Pour sa part, la Pologne tient à partager cette nouvelle compétence. Le microscope sera accessible aux scientifiques polonais et internationaux qui coopèrent avec l'Institut.



    Comment produire des cristaux de la plus haute qualité

    L'électronique moderne repose sur les semi-conducteurs. Le nitrure de gallium (GaN) est un semi-conducteur qui est utilisé dans la technologie LED destinée à diverses applications, telles que les afficheurs, l'éclairage et la source lumineuse des lecteurs de disques Blu-ray. Comme on peut l'imaginer, la demande en cristaux de haute qualité ne cesse de croître. Un procédé parfait de croissance de cristaux visant à former des boules de GaN absolument pures offrirait des conditions bon marché et idéales pour la fabrication de LED, de lasers et d'électronique de puissance.

    Malheureusement, ce procédé de croissance parfait semblait échapper aux fabricants de dispositifs en nitrure de gallium, qui devaient donc se contenter de plateformes imparfaites et, par conséquent, d'une qualité de matériaux inférieure. Un projet de recherche financé par la BEI et mené par l'Institute of High Pressure Physics de l'Académie polonaise des sciences à Varsovie a permis d'étudier un procédé de croissance visant à obtenir du GaN d'une grande pureté et d'une qualité structurale élevée à l'aide de méthodes de cristallisation particulières qui utilisent la technique de croissance appelée HVPE (épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures).

    Les travaux de recherche ont permis aux scientifiques d'obtenir par HVPE des cristaux de GaN de la plus grande pureté et de la meilleure qualité structurale au monde, tout en créant de nouvelles possibilités pour produire de grandes quantités de GaN de manière plus efficace. Gardons donc un œil sur ce site pour savoir ce qu'il en adviendra !




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